Ingenuus d'Arles
Ingenuus d’Arles (c.365 – ap.401), appelé aussi Ingenu
Évêque d’Arles (av.394-ap.401).
Biographie
Bien que mentionné sur les diptyques épiscopaux arlésiens[1], Ingenuus est peu connu.
Sa signature apparaît au concile de Nîmes du [2] que Louis Duchesne situe en 396[3]. Il signe parmi les derniers, ce qui pourrait indiquer qu’à cette date Ingenuus est l’un des plus jeunes évêques présents. À cette époque, à la suite de l'exécution de Priscillien en 386, le schisme de félicien divise l'épiscopat gaulois et provençal. Ainsi Ingenuus et Triferius, l'évêque d'Aix-en-Provence, soutiennent l'évêque de Trèves, Félix, s'opposant alors à ceux de Marseille, Proculus, et de Vienne, Simplicius. Cette opposition se retrouve à ce concile où figurent les deux premiers et pas les seconds[4].
Il est également cité comme participant au concile de Turin, un , que la GCN indique en 401[5], bien que cette date fasse encore l’objet de controverses[6].
Voir aussi
Sources
- Joseph Hyacinthe Albanés - Gallia christiana novissima; ouvrage accessible sur Gallica ici
- Louis Duchesne – Fastes épiscopaux de l’ancienne Gaule, accessible ici
- Jean-Rémy Palanque (sous la direction de) - Le diocèse d’Aix en Provence - Paris, Editions Beauchesne - Collection, Histoire des diocèses de France - 1975 - (ISBN 2-7010-0161-7) (ISSN 0336-0520), ici
Liens internes
Notes et références
- GCN - [T.III], Arles (archevêques, conciles, prévôts, statuts), page 1
- GCN - [T.III], Arles (archevêques, conciles, prévôts, statuts), page 18, n° 28.
- Louis Duchesne - Fastes Ă©piscopaux de l'ancienne Gaule - Elibron Classics, 2002 - Tome1, page 248.
- Sa signature apparaît au concile de Nimes de 396.
- Jean-Rémy Palanque (sous la direction de) - Le diocèse d’Aix en Provence - Paris, Editions Beauchesne - Collection, Histoire des diocèses de France - 1975 -
page 13, ici :
- ... ceux qui condamnaient cette mesure sanglante (ndlr : l’exécution de Priscillien) et avaient rejeté pour cette raison la communion de l’évêque de Trèves Félix (les « antiféliciens »), étaient appuyés par Ambroise de Milan et le pape Sirice, mais n’étaient en Gaule qu’une minorité, dont faisaient partie Martin de Tours et Proculus de Marseille. Ceux de la majorité, qui, par opportunisme, faiblesse ou ignorance, avaient reconnu Félix de Trèves (les « féliciens ») se rassemblèrent plusieurs fois en conciles, dont celui de Nîmes en 394, qui ne réussit pas à « effacer les scandales et guérir les discordes » comme il se le proposait : parmi eux l’on trouve Ingenuus d’Arles et Triferius d’Aix, qui devaient donc être féficiens, alors que Proculus de Marseille et Simplicius de Vienne n’y ont pas siégé.
- GCN - [T.III], Arles (archevêques, conciles, prévôts, statuts), page 18, n° 29.
- On est sûr du 22 septembre ; par contre en ce qui concerne l’année, plusieurs dates ont été avancées dont 395, 398, 401, 417, … .