Incwala
La cérémonie eswatinienne incwala est un évÚnement annuel qui se tient au mois de décembre. Musique polyphonique et danse accompagnent ce rituel qui dure six jours.
Présentation
L'Ă©vĂšnement de l'incwala appartient Ă la vie culturelle de l'Eswatini. Il a lieu chaque annĂ©e en dĂ©cembre et est traditionnellement dĂ©crit comme une fĂȘte agricole, une fĂȘte de la moisson, bien qu'il cĂ©lĂšbre plus largement le renouveau ainsi que la cohĂ©sion nationale. Chants et danses spĂ©cifiques Ă cette occasion sont pratiquĂ©s [1]. La fĂȘte dure six jours, et les jeunes gens et jeunes filles en apprennent les codes par la pratique. C'est le quatriĂšme jour que la fĂȘte atteint son apogĂ©e. Il est alors interdit d'enregistrer ou de prendre en note chants, danses et rituels[2]. Hilda Kuper, anthropologue, dĂ©crit cette cĂ©rĂ©monie dans ses travaux. PrĂȘtres, notables, rĂ©giments et personnes du peuple participent, c'est le souverain qui occupe la place la plus importante [3]. Kuper relĂšve la valeur nationaliste de cette cĂ©rĂ©monie, qui selon elle unit le peuple sous son souverain, notamment contre des ennemis extĂ©rieurs[4].
Notes et références
- (en) « Eswatini - Cultural life | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
- (en) « Incwala », sur Music In Africa, (consulté le )
- (en) Laura Makarius, « Une interprĂ©tation de l'Incwala swazi. Ătude du symbolisme dans la pensĂ©e et les rites d'un peuple africain », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 28, no 6,â , p. 1403â1422 (ISSN 0395-2649 et 1953-8146, DOI 10.3406/ahess.1973.293431, lire en ligne, consultĂ© le )
- Pierre L. van Den Berghe, « Some Comments on Norbeck's African Rituals of Conflict », American Anthropologist, vol. 67, no 2,â , p. 485â487 (ISSN 0002-7294, lire en ligne, consultĂ© le )