Igor Korobov
Igor Valentinovitch Korobov, né le à Viazma (RSFSR, URSS) et mort à Moscou (Russie)[1], est un colonel général soviétique puis russe.
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(Ă 62 ans) Moscou |
| SĂ©pulture | |
| Nom de naissance |
Igor Valentinovitch Korobov |
| Nationalité |
russe (Ă partir de ) |
| Allégeance | |
| Formation | |
| Activité |
Chef militaire |
| Armes | |
|---|---|
| Grade militaire | |
| Conflits | |
| Distinctions | Liste détaillée Médaille du Courage () Ordre d'Alexandre Nevski () Ordre de Souvorov (d) () Héros de la fédération de Russie () Médaille de service de l'armée de l'air Médaille des 200 ans du ministère de la Défense Médaille pour le courage (d) Médaille «Pour les distinctions militaires» Médaille « pour service impeccable » Médaille « pour service impeccable », 3e classe (d) Badge de pilote militaire (d) Ordre du mérite du Kraï de Stavropol Médaille du Jubilé des « 60 Ans des Forces armées de l'URSS » (en) Médaille « pour service impeccable », 2e classe (d) Médaille commémorative du 850e anniversaire de Moscou (en) Médaille pour le retour de la Crimée Médaille du Jubilé des « 70 ans des Forces armées de l'URSS » (en) Ordre du Mérite pour la Patrie, 4e classe Ordre du Mérite militaire Ordre du Courage Ordre du Service pour la Patrie dans les Forces armées de 3e classe Médaille « pour service impeccable », 1re classe (d) |
Il est le chef du renseignement militaire russe, à la tête de la direction générale des renseignements (GRU) de l’État-Major des Forces Armées de la fédération de Russie de 2016 à 2018.
Biographie
En 1977, Igor Korobov sort diplômé avec mention de l'École supérieure d'aviation militaire pour pilotes et navigateurs de Stavropol, district militaire du Caucase du Nord, comme officier des forces aériennes soviétiques. De 1977 à 1985, il sert dans la défense aérienne dans la ville portuaire d'Arkhangelsk.
Il rejoint le renseignement militaire en 1985.
Il est nommé en janvier 2016 par le président Vladimir Poutine à la tête de la Direction du renseignement militaire à la suite du décès soudain d'Igor Sergun le ou selon l’agence américaine de renseignement STRATFOR[2].
Sa tâche principale serait de lutter contre les groupes terroristes et militants en Syrie et leur retour en Russie[3].
Le , Igor Korobov est l'un des individus sanctionnés par le département du Trésor des États-Unis pour « activités malveillantes par Internet » menaçant la sécurité nationale des États-Unis et ses avoirs financiers sont gelés[4] - [5].
Néanmoins, il se rend en visite officielle aux États-Unis, avec les responsables d’autres agences de renseignement russe (FSB et SVR) de Russie en février 2018 pour y rencontrer le renseignement américain[6] - [3].
En septembre 2018, Igor Korobov est mis sur la liste noire des États-Unis avec lesquels toute transaction en matière d’armement est interdite[7].
Il décède le , « des suites d'une longue maladie », selon des sources du ministère russe de la Défense citées par des organismes publics[2].
Son remplaçant par intérim est le vice-amiral, ancien officier de marine Igor Kostioukov, son premier adjoint[3] - [8].
Références
- « Igor Korobov, chef du renseignement militaire russe, meurt des suites d’une « longue maladie » », sur lemonde.fr, 22 novembre 2018
- « Igor Korobov, chef du renseignement militaire russe, meurt des suites d’une « longue maladie » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Emmanuel Grynszpan, « Décès au sommet du renseignement militaire russe », Le Temps,‎ (lire en ligne)
- (en-US) « Issuance of Amended Executive Order 13694; Cyber-Related Sanctions Designations », sur www.treasury.gov, 12/29/2016
- Rémi Kaufer, Les hommes du président, Place des éditeurs, , 599 p. (ISBN 978-2-262-07909-3, lire en ligne)
- (ru) « US suspends sanctions against Russian security chiefs during their visit to Washington », TASS,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Washington allonge sa liste noire et sanctionne une entité chinoise pour avoir acheté des armes russes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (ru) « First naval officer nominated to head Russia’s GRU », TASS,‎ (lire en ligne, consulté le )