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Ibn Assidim

Ibn P. Assidim, né le à Beyrouth et mort le à Tripoli, est un juriste, universitaire et écrivain libanais d’expression française.

Ibn Assidim
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  75 ans)
Tripoli
Nationalité
Formation
Activités
Universitaire, Ă©crivain, juriste
Autres informations
Directeur de thèse
FĂ©lix Moreau (d)

Biographie

Né le à Beyrouth dans une famille de fonctionnaires[1] – sous le mandat français, son frère cadet Béchir sera l’un des principaux responsables des Postes du Grand Liban –, Ibn P. Assidim suit des études de droit à Beyrouth puis à Paris. Il collabore ainsi avec l'avocat et écrivain Maurice Spronck, avec lequel il se lie d'amitié. À la faculté de droit de Paris, il soutient une thèse sous la direction du Professeur Félix Moreau, consacrée au Règlement administratif en droit islamique[2], avant de découvrir, avec passion, l’œuvre du doyen Maurice Hauriou (1856-1929) et sa théorie de l’institution[3]. Revenu au Liban, où il se partage entre l’enseignement et l’écriture, il consacre l’essentiel de ses recherches aux thèses d’Hauriou et à leurs prolongements, pratiques et théoriques.

À la fin de sa vie (il meurt à Tripoli le ), il s’intéresse, dans le prolongement de ses travaux précédents, aux fondations de l’ordre juridique. Publiés à titre posthume, ses Fondements mythiques du droit[4] connaissent dans les années 1970 un réel succès, et demeurent selon certains[5] un classique de la littérature juridique contemporaine.

Notes et références

  1. Jacques Perret, « "Un libanais à Paris, Entretien de Jacques Perret avec l'essayiste Ibn P. Assidim" », Aspects de la France,‎
  2. Ibn P. Assidim, Le Règlement administratif en droit islamique, étude théorique, historique et critique, Paris, Fontemoing
  3. Jacques Perret, « Il rapportera que la lecture des Principes de droit public (Paris, Larose, 1910) de Maurice Hauriou constitua, sur ce plan, son « chemin de Damas " », Aspects de la France,‎
  4. Ibn P. Assidim, Fondements mythiques du droit, Beyrouth, Beyrouth, Aldramin,
  5. Frédéric Rouvillois, Le Droit, Paris, Flammarion, coll. « Corpus », , p. 234
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