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Hubert Yonnet

Hubert Yonnet est un élevage français de taureaux de combat des XIXe siècle, XXe siècle et du début XXIe siècle. C'est sans doute l'élevage le plus titré et le plus ancien en France.

Hubert Yonnet
Présentation
Type
Créateur
Joseph Yonnet (d)
Localisation
Localisation

Présentation

L'élevage d'origine est Pinto Barreiros, ganadería portugaise. Sa devise est vert et blanc. Son ancienneté à Madrid remonte au .

Historique

Fondé par Joseph Yonnet à la fin du XIXe siècle avec du bétail du vicomte Laborde-Caumont, l'élevage a reçu du sang espagnol en 1873 lorsque Joseph Yonnet y a introduit un étalon issu de la ganadería Ripamilan, puis en 1876, un autre étalon de la ganadería Miura. D'autres sementals d'autres élevages espagnols seront introduits dans les années suivantes : un Veragua, un Zalduendo et des vaches de Lizazo entre autres[1].

À la mort de Joseph, l'élevage est repris par ses fils Valentin et Christophe qui continuent à introduire du sang espagnol. À la mort de Christophe, son frère vend l'élevage la compagnie « Alais, Froges & Camargue », qui deviendra la société Pechiney[2].

En 1939, le petit neveu de Valentin (Christophe II), qui s'occupait de l'élevage pour le compte de la société propriétaire, le rachète, et il opère divers croisements en 1943[2]. Mais ces croisements se révèlent insuffisants et Christophe rachète à Conchita Cintrón l'élevage qu'elle avait créé entre 1946 et 1950.

À cette époque, le bétail Yonnet est encore du bétail croisé que Hubert, fils de Christophe II, transformera en bétail de caste à partir de 1956. La première présentation de ses novillos a lieu en 1979 à Barcelone.

Grandes dates

Le à Arles, l'élevage triomphe avec le matador mexicain Antonio Velázquez, seul face à six Yonnets.

Le à Saint-Sever, le cinquième novillo « Montenegro » est honoré d'un tour de piste.

Pedrín Benjumea affronte les novillos de Yonnet le à Châteaurenard.

El Fundi a obtenu une oreille à Arles le face aux taureaux Yonnet.

Le Hubert Yonnet est le premier éleveur français à présenter ses taureaux à Madrid ce qui a valeur d'ancienneté.

En 2002 à Lunel "Pescaluno" est gracié[3].

En 2004, le 14 mars : Emilio Laserna a pris l'alternative à Vergèze dans le Gard devant des taureaux Hubert Yonnet.

En 2011 à Vic-Fezensac, le vendredi 5 août les taureaux de Christophe Yonnet ont reçu une ovation du public.

Le , décès d'Hubert Yonnet. Ses obsèques se sont déroulées le à Arles et selon son désir, ses cendres ont été dispersées auprès de l'ancienne croix se trouvant près de La Belugo, le mas où il résidait et lieu où était établi son élevage.

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références

  1. Bérard 2003, p. 961
  2. Bérard 2003, p. 962
  3. Bérard 2003, p. 962 : la référence se rapporte à l'ensemble des dates citées

Voir aussi

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