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Hubert Lauper

Hubert Lauper, né le à Belfaux (originaire de Chevrilles), est une personnalité politique suisse du canton de Fribourg, membre du Parti démocrate-chrétien. Il est député au Conseil national de 1995 à 2003.

Hubert Lauper
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national
–
LĂ©gislature 45e et 46e
Groupe politique démocrate-chrétien (CE)
Préfet du district de la Sarine
–
Prédécesseur Laurent Butty
Successeur Nicolas Deiss
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Belfaux
Nationalité Suisse
Parti politique PDC

Biographie

Hubert Lauper naît le à Belfaux. Il est originaire de Chevrilles, une autre commune du canton de Fribourg[1]. Il est licencié en droit et détient un brevet d'avocat[2].

Il est marié et père de deux enfants[2].

Parcours politique

Membre du Parti démocrate-chrétien (PDC), il siège au Conseil communal de Belfaux de 1966 à 1976, où il exerce la fonction de syndic dès 1970[3].

Le , il est élu au poste de préfet du district de la Sarine, succédant à son collègue de parti Laurent Butty. Soutenu par le Parti radical-démocratique et par le Parti des paysans, artisans et indépendants, il obtient 59 % des voix contre 41 % au socialiste Félicien Morel. Il doit alors quitter la syndicature de Belfaux[4]. Il est réélu en 1981 et en 1986 sans opposition[5] - [6]. En 1991, il est réélu une troisième fois et obtient 80 % des voix contre 20 % à l'écologiste Gérard Bourgarel[7]. Il quitte la fonction de préfet au terme de son quatrième mandat, en 1996[1]. Son collègue de parti Nicolas Deiss lui succède[8].

En 1986, il se présente à l'élection au Conseil d'État du canton de Fribourg, mais il se désiste après le premier tour en raison de son mauvais résultat[9]. Son score s'explique notamment par le fait qu'il se présente le même jour au Conseil d'État et à la préfecture de la Sarine, deux postes qui sont incompatibles, mais dont l'élection est simultanée[10].

De 1995 à 2003, il siège au Conseil national. Il est vice-président de la Commission des affaires juridiques de 1997 à 1999[1]. Sa campagne pour les élections fédérales de 1995 est très médiatisée en raison du site Internet qu'il a créé à un moment où le canton de Fribourg ne compte qu'un millier d'internautes[11] - [12] - [13]. En 2003, il renonce à se représenter[14].

Notes et références

  1. « Biographie de Hubert Lauper », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Christophe Schaller, « Un jovial minutieux », La Liberté,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  3. « Base de données des élites suisses | Lauper, Hubert (1944 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  4. Michel Gremaud, « Préfecture de la Sarine: M. Hubert Lauper arrive en tête dans 57 communes des 59 communes », L'Express,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  5. Pierre Thomas, « Préfectures: des ballottages incertains », L'Express,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  6. Antoine Geinoz, « Sept façons d'être réélu », La Liberté,‎ , p. 35 (lire en ligne)
  7. Christophe Schaller, « Le VertEs Gérard Bourgarel k.-o. », La Liberté,‎ , p. 53 (lire en ligne)
  8. MJN, « La course à la préfecture donne nettement la victoire à Nicolas Deiss », La Liberté,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  9. Béat Grossenbacher, « Raphaël Rimaz: "Présent!" », La Liberté,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  10. Jean-Brice Willemin, « Un tiers de votes blancs », La Liberté,‎ , p. 38 (lire en ligne)
  11. « Le Fribourgeois Hubert Lauper part en campagne sur Internet », Journal de Genève,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  12. Michel Rime, « De la désalpe politique à Internet, tous les moyens sont fribourgeois », 24 Heures,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  13. PAS, « Hubert Lauper: "Internet m'a fait un coup de pub monstre!" », La Liberté,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  14. M. S., « Stabilité avec l'UDC en prime », 24 Heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)

Liens externes

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