Huang Musong
Huang Musong (Chinois simplifié : 黄慕松, pinyin : Huáng Mùsōng), né en 1883 dans le Xian de Mei, dans la province du Guangdong, en Chine de la dynastie Qing, mort le en République de Chine, de son vrai nom Huáng Rǔhǎi (黄汝海) est un militaire chinois ayant étudié à l'université armée de terre du Japon à 31 ans. Il suit les traces de son père aux affaires militaires chinoises. Sous-secrétaire, officier d'état major, président du gouvernement de la province du Guangdong, et général à titre posthume.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Formation | |
Activité |
Parti politique | |
---|---|
Grade militaire |
Lors du soulèvement de Wuchang, en 1911, il est désigné officier d'état major de l'armée républicaine, puis sera mis au poste du gouvernement militaire par Sun Yatsen après la fondation de la République de Chine.
En 1913, il est nommé au comité d'observation de la défense nationale. Il se rend notamment en Mongolie et au Xinjiang pour des observations. De retour à la capitale (alors Nankin), il devient directeur général du bureau des mesures de l'armée de terre.
En 1916, il se rend de nouveau au Japon pour Ă©tudier, il parle couramment le japonais.
En 1934, l'année suivant le décès du 13e dalaï-lama, il dirige mission chinoise de « condoléances » qui se rend à Lhassa avec l'autorisation du gouvernement tibétain[1]. Elle laisse derrière elle deux agents de liaison munis d'un émetteur-récepteur radio[2] avec l'accord du régent du Tibet, Reting Rinpoché. Elle marque la constitution de la Mission chinoise à Lhassa la même année[3].
Il est prĂ©sident de la Commission des affaires mongoles et tibĂ©taines de Ă . Il est prĂ©sident du gouvernement du Guangdong de Ă
Notes et références
- (en) Robert Barnett, Lhasa: Streets with Memories, Columbia University Press, 2006, (ISBN 9780231136808), p. 21.
- (en) Heather Spence, British Policy and the 'development' of Tibet 1912-1933, Doctor of Philosophy thesis, Department of History and Politics, Faculty of Arts, University of Wollingong [Australia], 1993, x + 362 p. : « The Nanking government saw in the Thirteenth Dalai Lama's death the opportunity to send a 'condolence' mission to Lhasa. When the mission returned to China, two liaison officers with a wireless transmitter remained at Lhasa. In a counter-move, a rival British Mission was quickly established by Hugh Richardson ».
- Thomas Laird, avec le DalaĂŻ-Lama, Christophe Mercier, Une histoire du Tibet : Conversations avec le DalaĂŻ Lama, Plon, 2007, (ISBN 2259198910), p. 293.