Hu Shuli
Hu Shuli (chinois : èĄèç«), nĂ©e en 1953 Ă PĂ©kin (Chine), est une journaliste chinoise. Fondatrice, notamment, du magazine Ă©conomique Caijing (en), puis du groupe de presse Caixin, elle a Ă plusieurs reprises dĂ©noncĂ© des affaires de corruption, et bousculĂ© les limites de la censure.
RĂ©dactrice en chef Caixin |
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Naissance | |
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Université Renmin de Chine (- CollÚge 101 de Pékin (en) |
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Caixin Workers' Daily (en) Université Sun Yat-sen Université Renmin de Chine |
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Biographie
Hu Shuli est née à Pékin, d'une lignée de journalistes de renom : son grand-pÚre, Hu Zhongchi, est un traducteur, espérantiste et éditeur célÚbre du Shen Bao. Son frÚre aßné Hu Yuzhi, et sa mÚre Hu Lingsheng, travaillent dans le journalisme[1].
Au moment de la révolution culturelle, elle est forcée d'interrompre ses études à la Beijing 101 Middle School, et est envoyée à la campagne. Elle revient en université lorsque les cours reprennent en 1978. Elle obtient un diplÎme de journalisme en 1982. Elle travaille ensuite pour différents périodiques, et passe six mois au World Press Institute dans le Minnesota[2]. En 1998, elle devient la fondatrice et éditrice de Caijing (en). C'est un magazine économique réputée pour ses investigations, et qui avait progressivement élargi son périmÚtre d'analyse, dénonçant par exemple la corruption de certains membres du parti, les industries polluantes, les conséquences du tremblement de terre de mai 2008 dues aux constructions non conformes, les affaires immobiliÚres illégales, les expropriations, etc. Elle quitte ce périodique en 2009 pour un poste universitaire avant de créer le groupe de média Caixin. Elle continue à y diriger des investigations, dénonçant par exemple les pratiques du groupe Anbang, et défend la liberté d'expression[3] - [4] - [5]. En , la journaliste annonce prendre une semi-retraite[5].
Elle est professeure Ă l'Ă©cole de communication et de design de l'universitĂ© Sun-Yat-sen[6] et professeur Ă l'Ăcole de journalisme et de communication de l'universitĂ© Renmin de Chine.
En 2017, elle se classe Ă la 47e place de la liste des 50 plus grands leaders du monde (50 World's Greatest Leaders) du magazine Fortune[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Hu Shuli » (voir la liste des auteurs).
- (en) Kirk A. Denton, Modern Chinese Literary Thought: Writings on Literature, 1893-1945, Stanford University Press, , p. 500
- Brice Pedroletti, « DopĂ© au coronavirus, le mĂ©dia chinois « Caixin » dĂ©fie la censure », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Bruno Philip, « A PĂ©kin, la pasionaria tourne la page », Le Monde,â (lire en ligne)
- Le Monde, « La rĂ©dactrice en chef du magazine chinois "Caijing" dĂ©missionne », Le Monde,â (lire en ligne)
- François Bougon, « La journaliste la plus redoutĂ©e de Chine, Hu Shuli, prend une semi-retraite », Le Monde,â (lire en ligne)
- (en-US) Barboza, David, « Pioneering Editor Takes Over New Magazine in China », The New York Times,â (lire en ligne).
- (en) « Hu Shuli », Fortune,â (lire en ligne).
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :