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Honey Lee Cottrell

Honey Lee Cottrell (16 janvier 1946 - 21 septembre 2015)[1] est une photographe et cinéaste qui a vécu la plus grande partie de sa vie à San Francisco, Californie[2]. Ses archives font partie de la Human Sexuality Collection (en) de la Cornell University Library (en)[3].

Honey Lee Cottrell
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
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Biographie

Honey Lee Cottrell est née à Astoria, Oregon, en 1946, a grandi dans le Michigan, déménageant à San Francisco en 1968. Elle a appris la photographie entre sa vingtième et sa trentième année, et a étudié à l'Université d'État de San Francisco, où elle a obtenu un B.A. d'études cinématographiques. Elle a financé ses premiers travaux artistiques en travaillant comme serveuse sur des navires de croisière, obtenant un certificat de marine marchande[4] - [5].

Elle a commencé à exposer ses photographies au milieu des années 1970 à San Francisco, devenant bien connue pour ses photographies de femmes[6]. Elle a collaboré avec d'autres photographes lesbiennes, dont Tee Corinne[7]. Dans le film documentaire de 1976, We Are Ourselves, Cottrell et Corinne décrivent leur relation avec la cinéaste Ann Hershey[8].

Cottrell a collaboré avec Joani Blank (en) au livre révolutionnaire de 1978 I Am My Lover, publié par Down There Press (en). Blank a édité le livre, associant les photographies de Cottrell de femmes individuelles avec les réflexions écrites de ces femmes sur la masturbation et sur l'apprentissage du plaisir[9]. Le premier film de Cottrell, Sweet Dreams (1979), avec Pat Califia et a été produit par Institut d'études avancées de la sexualité humaine (en). Sweet Dreams est décrit par les critiques de films documentaires comme faisant partie d'une tradition de « l'art féministe autobiographique de la démonstration de masturbation »[10]. Le film est également décrit comme révolutionnaire dans sa combinaison de féminisme culturel de deuxième vague et d'érotisme lesbien[11].

Au cours des années 1980 et 1990, Honey Lee Cottrell a travaillé comme photographe pour On Our Backs, un magazine de sexe lesbien édité par Susie Bright. Son travail est devenu influent dans les représentations du sexe lesbien et du portrait lesbien féministe[12]. Avec Corinne et plus tard, Susie Bright et d'autres amantes et collaboratrices artistiques, Honey Lee Cottrell a stratégiquement positionné la photographie sexuellement explicite comme faisant partie de la culture lesbienne et comme une éducation sexuelle[13]. Ses images lesbiennes sadomasochistes en particulier, dans des œuvres telles que le livre Coming to Power de l'association Samois, ont été considérées comme pornographiques et controversées par des critiques féministes[14]. Elle a travaillé pour Fatale Media en tant que consultante, une société cinématographique connue pour avoir fait entrer le premier film porno lesbien au Festival du film Frameline en 1985[15].

Honey Lee Cottrell est cofondatrice du San Francisco Lesbian and Gay History Project (projet d'histoire lesbienne et gay de San Francisco), travaillant avec de nombreux autres artistes, écrivains, historiens et critiques culturels[16].

Expositions

  • 848 Community Space, San Francisco ; the Bacchanal, Albany, Californie ; The Gay and Lesbian History Society of Northern California ; The Park Bench Café, San Francisco ; the NAME gallery, Chicago[17].

Publications

  • Joani Blank, Honey Lee Cottrell, I Am My Lover, Burlingame, CA, Down There Press, 1979
  • Jill Taylor, photographies de Honey Lee Cottrell, A Dyke's Bike Repair Handbook, Los Angeles, Clothespin Fever Press, 1990

Notes et références

Notes

    Références

    1. Cynthia Laird, « Photographer Honey Lee Cottrell dies », The Bay Area Reporter, (consulté le )
    2. Women Artists of the American West: Lesbian Photography of the West Coast, 1972-1997
    3. « Guide to the Honey Lee Cottrell Papers, 1950-2015 », sur rmc.library.cornell.edu (consulté le )
    4. Esther D. Rothblum et Nanette Gartrell, Everyday Mutinies: Funding Lesbian Activism, Routledge, 2013
    5. Allan Berube, Coming Out Under Fire. The History of Gay Men and Women in World War Two, Simon et Schuster, 2000
    6. Susan R. Ressler, Women Artists of the American West, McFarland, 2003
    7. « Tee A. Corinne », Clara: Database of Women Artists
    8. Richard M. Barsam, Nonfiction Film: A Critical History, Indiana University Press, 1992
    9. (en) Joani Blank, Honey Lee Cottrell et Tee Corinne, I am my lover, Burlingame, Californie, Down There Press, (lire en ligne)
    10. Eithne Johnson, « Loving yourself: the specular scene in sexual self-help advice for women », Collecting Visible Evidence, Jane Gains et Michael Renov (éd.), University of Minnesota Press, 1999
    11. Richard Dyer, Now You See It: Studies on Lesbian and Gay Film, Routledge, 2002, p. 196-197 lire sur Google Livres
    12. Maria Elena Buszek, Pin-Up Grrrls: Feminism, Sexuality, Popular Culture, Duke University Press, 2006
    13. Bonnie Zimmerman, « Photography », Encyclopedia of Lesbian Histories and Cultures, George Haggerty, Bonnie Zimmerman (éd.), Routledge, 2013, p. 590 lire sur Google Livres
    14. Eileen O'Neill, « (Re)presentations of Eros: Exploring Female Sexual Agency », Gender/body/knowledge: Feminist Reconstructions of Being and Knowing, Alison M. Jaggar, Susan Bordo 'éd.), Rutgers University Press, 1989 lire sur Google Livres
    15. Claude J. Summers, « Pornographic Film and Video: Lesbian », The Queer Encyclopedia of Film & Television, Cleis Press, 2005
    16. Allan Bérubé, My Desire for History: Essays in Gay, Community, and Labor History, UNC Press Books, 2011
    17. cla.purdue

    Annexes

    Bibliographie

    • (en) The Blatant Image: A Magazine of Feminist Photography, vol. 1, 1981, vol. 2, 1982, vol. 3, 1983, Sunny Valley, Oregon.

    Liens externes

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