Accueil🇫🇷Chercher

Hiroshi Teshigahara

Hiroshi Teshigahara (勅使河原 宏, Teshigahara Hiroshi), né le à Tokyo et mort le à Tokyo, est un réalisateur japonais, célèbre pour son film d'avant-garde La Femme des sables, prix spécial du jury au festival de Cannes de 1964[1], adapté, comme une partie de ses films (Le Visage d'un autre, Le Plan déchiqueté) d'un roman de son contemporain Kōbō Abe[2].

Hiroshi Teshigahara
Description de cette image, également commentée ci-après
Toshiko Kobayashi et Hiroshi Teshigahara en 1956.
Naissance
Tokyo (Japon)
Nationalité Japonaise
Décès (à 74 ans)
Tokyo (Japon)
Profession Réalisateur
Films notables La Femme des sables

Il est une des figures de la Nouvelle vague japonaise.

Biographie

Fils de Sofu Teshigahara, un maître d'ikebana réputé[2], il pratique aussi l'arrangement floral (il prend la direction de l'école d'ikebana de son père à sa mort)[3] et la peinture[2].

Filmographie sélective

Établie à partir de JMDB[4] et Tadao Sato, Le Cinéma japonais, Tome II[5].

  • 1958 : Tokyo 1958 (東京1958, Tōkyō 1958) co-réalisé avec Susumu Hani, Zenzō Matsuyama, Kyūshirō Kusakabe, Masahiro Ogi (ja), Yoshirō Kawazu, Sadamu Maruo, Kanzaburō Mushanokoji et Ryūichirō Sakisaka (court métrage expérimental)[6]
  • 1959 : Jose Torres
  • 1962 : Le Traquenard (おとし穴, Otoshiana)
  • 1964 : La Fleur de l'âge, ou Les adolescentes (思春期, Shishunki), segment « Ako »
  • 1964 : La Femme des sables (砂の女, Suna no onna)
  • 1966 : Le Visage d'un autre (他人の顔, Tanin no kao)
  • 1967 : Bakuso (インディレース, Indi race (second titre))
  • 1968 : Le Plan déchiqueté (燃えつきた地図, Moetsukita chizu)
  • 1972 : Summer Soldiers (サマー・ソルジャー, Sama soruja)
  • 1984 : Antonio Gaudí (アントニー・ガウディー)
  • 1989 : Rikyu (利休, Rikyū)
  • 1992 : La Princesse Go (豪姫, Gō-hime)

Récompenses cinématographiques

Décorations

Notes et références

  1. Le site officiel du festival
  2. Max Tessier, Le Cinéma japonais au présent : 1959-1984, Paris, Lherminier, (réimpr. 1984), 219 p. (ISBN 2-86244-028-0), p. 117-124
  3. Max Tessier, Le Cinéma japonais, Paris, Armand Colin, coll. « 128 », , 128 p. (ISBN 2-200-34162-8), p. 237-238.
  4. (ja) Hiroshi Teshigahara sur la Japanese Movie Database
  5. Tadao Sato (trad. du japonais par Karine Chesneau et al.), Le Cinéma japonais, Tome II, Paris, Cinéma/pluriel et Centre Georges Pompidou, , 324 p. (ISBN 2-85850-930-1), p. 288
  6. (en) « In Honor of Teshigahara Hiroshi », sur yidff.jp, (consulté le )
  7. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacline Moriceau, « Sous le signe du masque : de quoi les fantômes sont-ils le signe dans le cinéma de Teshigahara Hiroshi ? », dans Marie Aureillard etVincent Durand-Destès, Fantômes dans l'Extrême-Orient d'hier et d'aujourd'hui - Tome 2, Presses de l’Inalco, , 453 p. (ISBN 9782858312528, lire en ligne), [en ligne]

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.