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Hippodamie (fille d'Ĺ’nomaos)

Dans la mythologie grecque, Hippodamie (en grec ancien Ἱπποδάμεια / Hippodámeia) est la fille d'Œnomaos, roi de Pise en Élide, ainsi que, selon certains auteurs, de la pléiade Astérope. Elle a pour frère Leucippe fils d'Œnomaos.

Hippodamie et PĂ©lops (mosaĂŻque romaine de Noheda, 4e s.).
Hippodamie
Pélops et Hippodamie pendant la course de chars, sur un bas-relief conservé au Metropolitan Museum of Art à New York.
Pélops et Hippodamie pendant la course de chars, sur un bas-relief conservé au Metropolitan Museum of Art à New York.

Nom original Ἱπποδάμεια / Hippodámeia
Sexe FĂ©minin
Famille Œnomaos (père)
Leucippe (frère)
PĂ©lops (mari)
Atrée, Thyeste, etc. (fils)
Nicippé (fille)

Son père, le roi d'Élide, avait promis la main de sa fille à quiconque pourrait le battre dans une course de char. Chaque fois cette épreuve se terminait par la mise à mort du malheureux concurrent, vaincu. Il était en effet certain de remporter chaque fois, car un oracle lui avait prédit sa mort de la main de son gendre. Tous les prétendants échouèrent et furent mis à mort jusqu'à ce que Pélops le vainque par la ruse[1]. Il bénéficie des chevaux de Poséidon[2], et de l'aide du cocher Myrtilos qui, dévissant une roue du char d'Œnomaos le conduisit au trépas.

Mariée à Pélops, elle en eut de nombreux enfants. Une scholie à l'Oreste d'Euripide[3] leur attribue douze fils[4] — Atrée, Thyeste, Dias, Cynosouros, Corinthos, Hippalmos, Hippasos, Cléon, Alcathoos, Héléios, Pitthée et Troizènos — et trois filles[4] — Nicippè, Lysidicè et Astydamie — que Pélops donna en mariage à trois fils de Persée — respectivement, Sthénélos, Mestor et Alcée[5].

Plus tard, elle fut chassée par son mari pour avoir fait assassiner son beau-fils Chrysippe. Elle se réfugia en Argolide.

Notes et références

  1. Marco V. García Quintela, « Le dernier roi d'Athènes, entre le mythe et le rite », Kernos, 10, 1997, , p. 144
  2. Bernard Holzmann et Alain Pasquier, L'Art grec, Paris, École du Louvre. Réunion des musées nationaux - Grand Palais, coll. « Manuels de l'École du Louvre », (1re éd. 1998), 365 p. (ISBN 2-7118-3782-3 et 2-11-003866-7, SUDOC 004503562), p. 171
  3. Carrière et Massonie 1991, p. 265.
  4. Massa-Pairault 2006, p. 48.
  5. Carde 1999, p. 131.

Voir aussi

Sources littéraires antiques

Bibliographie

Liens externes

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