Herbert Fryer
Herbert Fryer, né le - mort le , est un pianiste, professeur et compositeur anglais.
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Biographie
George Herbert Fryer naît dans le quartier de Hampstead à Londres en 1877, seul garçon de trois enfants[1]. Son père, George Henry Fryer, est courtier en assurances[2]. Il est formé à la Merchant Taylors' School de Northwood à Londres puis étudie pendant deux ans (1893–95) auprès d'Oscar Beringer[1] à la Royal Academy of Music (RAM)[3]. En 1894, Fryer remporte le prix Heathcote Long[4]. Ce succès est suivi par quatre ans d'études (1895–98) au Royal College of Music (RCM) auprès de Franklin Taylor[1] - [3].
En 1898, Fryer reçoit quelques leçons de Ferruccio Busoni à Weimar[1] ainsi que de Tobias Matthay[5]. Il fait ses débuts à Londres le [1] puis entreprend une carrière de soliste de tournée et d'examinateur pour l'Associated Board of the Royal Schools of Music (en)[5]. Ces tournées l'emmènent dans toute la Grande-Bretagne et sur le continent ainsi que dans de nombreuses régions du Canada, des États-Unis [6] et de l'Australie (y compris les champs aurifères de l'Australie occidentale)[7] - [8] - [9] - [10] - [11], l'Afrique du Sud, l'extrême Orient et l'Inde[1]. Il est également arbitre de concours musicaux[3]. Il a la réputation d'avoir voyagé plus que tout autre pianiste britannique[6]. Il donne 50 récitals rien qu'à Londres, ce qui serait un record[6]. Le roi de Norvège Oscar II assiste à son récital à Christiania[7].
Il se produit aux Proms à six occasions de 1901 à 1918 où il interprète des œuvres telles que le Concerto pour piano nº 24 de Mozart, le Concerto pour piano nº 3 de Beethoven, la Fantaisie de concert et le Concerto pour piano nº 1 de Tchaïkovski et le Concerto pour piano nº 2 de Brahms[12]. Il ne fait aucun doute que sa connaissance de l'œuvre de Brahms vient de ce que son professeur Oscar Beringer en a dirigé la première en Grande-Bretagne en 1882[13] - [14].
En 1905, il prend un poste d'enseignant au RAM, poste qu'il occupe jusqu'en 1914, année durant laquelle il entreprend sa première tournée en Amérique du Nord. Il y reste trois ans et enseigne à l'Institute of Musical Art à New York jusqu'en 1917 (cet institut fusionne ensuite avec la Juilliard School)[1] - [5].
De retour en Grande-Bretagne en 1917, il est nommé professeur de piano au RCM, poste qu'il occupe pendant les 30 années suivantes jusqu'en 1947[1] - [3]. Il est nommé fellow du Royal College of Music en 1922. Retraité, il continue à enseigner en privé au-dessus de la salle d'exposition de la société Blüthner[1] et meurt à Londres en 1957 à l'âge de 79 ans.
Fritz Fryer (1944–2007), guitariste du groupe pop britannique The Four Pennies (en) est son petit-fils[15].
Élèves
Les élèves de Herbert Fryer représentent sa plus grande postérité[13] :
- Trevor Barnard (en)
- John Bishop (en), surtout connu comme fondateur du festival d'Adélaïde (en)[16]
- Richard Bonynge, chef d'orchestre et mari de Joan Sutherland
- Lance Dossor (en)
- Colin Horsley (en)[17]
- Constant Lambert[18]
- George Malcolm[19]
- Anthony Milner[20]
- Cyril Smith (en)
- Kendall Taylor
- ainsi qu'Alex Burnard (1900–1971), Phillp Challis, John Clegg (b. 1928)[21], Phillip Gammon[22], Leonard Isaacs, John Kuchmy, David Parkhouse (1930–1989)[23], Phyllis Schuldt et Glyn Townley (1911–2012)[24].
Enregistrements
Herbert Fryer a réalisé des enregistrements sur des rouleaux de piano de la société Welte-Mignon (de) ainsi que des enregistrements acoustiques sur 78 tours pour Vocalion Records :
- Beethoven : Menuet en mi bémol
- Chopin : Trois nouvelles études; Prélude de l'op. 28
- Dvořák : Humoresque en sol mineur[25]
- MacDowell : Sea Pieces, op. 55, enregistré en 1909[26]
- Schumann : The Prophet Bird, de l'op. 82
Compositions
Ses compositions sont à présent un peu mieux connues :
- Étude-Caprice, op. 9, no 1
- Suite for Piano, op. 11
- Trois Préludes, op. 16[27]
- Trois Préludes, op. 17
- Morris Dance, op. 18, no 5
- The Virgin's Cradle-Hymn, op. 20, no 1[28]
- Cinq transcriptions op. 22 des Suites pour violoncelle seul de Bach[29]
- Bourrée & Gigue de la Suite no 3 en ut majeur, BWV 1009
- Sarabande de la Suite no 4 en mi bémol majeur, BWV 1010
- Sarabande & Gavotte de la Suite no 6 en ré majeur, BWV 1012[30] (Jonathan Plowright a enregistré la Sarabande[31], son interprétation en public au Wigmore Hall le est disponible [vidéo] ici sur YouTube)
- Arrangements pour piano d'airs traditionnels anglais et irlandais[3]
- Ah, Willow!
- My Love's an Arbutus ([vidéo] Disponible sur YouTube)
Il écrit Hints on Pianoforte Practice (publié à New York en 1914)[1].
Notes et références
- Bach Cantatas
- Unsung composers
- Music Web International
- Unsung composers
- Grove's Dictionary of Music and Musicians, 5th ed. (1954), vol. III, p. 510: Fryer, (George) Herbert
- The Mercury, 28 octobre 1920
- Kalgoorlie Miner, 10 septembre 1920
- Kalgoorlie Miner, 29 septembre 1920
- The Register, Adelaide, 23 novembre 1920
- The Mercury, 1 novembre 1920
- The Mercury, 3 novembre 1920
- The Proms Archive
- David C F Wright, A Lost Generation of Pianists?
- Grove's Dictionary of Music and Musicians, 5th ed. (1954), vol. I, p. 644 : Beringer, Oscar
- allmusic: Fritz Fryer
- Australian Dictionary of Biography
- The Gramophone, 7 August 2012
- Naxos
- baroque music.org
- chesternovello
- David M Cummings, International Who's who in Music and Musicians' Directory
- The Ballet Association
- The Parkhouse Award
- artsmart
- [vidéo] Disponible sur YouTube
- [vidéo] Sea Pieces sur YouTube
- Catalog of Copyright Entries: Musical compositions, Part 3
- IMSLP
- Hyperion Records
- Bach Cantatas
- Hyperion Records
Liens externes
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- (en) International Music Score Library Project
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Ressource relative aux beaux-arts :