Heorhiy Kirpa
Heorhiy Mykolayovych Kirpa (en ukrainien Георгій Миколайович Кірпа), né le à Klubivka (Oblast de Khmelnytskyï) et mort le près de Kiev, est un administrateur et un homme politique ukrainien.
Naissance | Raïon d'Iziaslav (en) |
---|---|
Décès |
(à 58 ans) Kiev |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Георгій Миколайович Кірпа |
Nationalité | |
Formation |
Université d'État ukrainienne du transport ferroviaire (d) |
Activité |
Parti politique |
Renaissance (en) |
---|---|
Distinctions | Liste détaillée Ordre de l'Amitié des peuples Ordre du prince Iaroslav le Sage, 5e classe Ärad transportarbetare i Ukraina (d) Ordre de l'État d'Ukraine Prix d'État de l'Ukraine en science et technologie (en) Ordre du Mérite, 3e classe Citoyen d'honneur de la ville de Kiev (d) |
Biographie
À la tête d'Ukrzaliznytsia, l'entreprise publique des chemins de fer ukrainiens, il est nommé vice-ministre des Transports en avril 2000 dans le gouvernement de Viktor Iouchtchenko[1], puis ministre des Transports en 2002 dans le premier gouvernement de Viktor Ianoukovytch. Il est décrit comme un homme très influent et un proche du président Leonid Koutchma[2].
Mort
Le lendemain du «troisième tour» de l'élection présidentielle de 2004, qui voit la victoire de Viktor Iouchtchenko contre Viktor Ianoukovytch, Kirpa est retrouvé mort dans sa résidence secondaire de Bortnychi, au sud de Kiev[2]. Son corps porte des blessures d'arme à feu et une arme est découverte à ses côtés. Le parquet ordonne une enquête pour «suicide forcé»[1].
Ce décès suspect [3]fait suite à celui du banquier Iouri Liakh, retrouvé mort, la gorge tranchée avec un coupe-papier, le . Selon Libération, ces deux hommes importants du régime sortant auraient été éliminés pour les faire taire, alors qu'ils semblaient sur le point de se rallier au vainqueur de l'élection[1].
Hommages
Son nom a été donné à la gare de Bortnychi.
Notes et références
- «Etrange suicide d'un ministre en Ukraine» sur le site de Libération
- «Ukraine minister found shot dead», sur le site de la BBC (en)
- «Les disparitions suspectes en Ukraine depuis 1996» sur le site du Nouvel Observateur