Henry O'Rielly
Henry O'Rielly, né le et mort le , est l'un des premiers entrepreneurs américains du télégraphe électrique, avec une technologie rivale de celle de Samuel Morse[1].
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Immigré irlandais, originaire de Carrickmacross, il commence sa carrière comme maître de postes à Rochester (New York). Dès 1845, il fonde l'une des deux premières compagnies américaines de télégraphe, la "Henry O'Rielly Contract and Co", à Philadelphie, la même année que la "Magnetic Telegraph", du ministre des postes Amos Kendall[2]. Dans les trois années qui suivent, il crée 7 des 19 compagnies de télégraphe apparues aux États-Unis.
En 1848[3], il veut construire une ligne jusqu'à Portland dans le Maine, en utilisant les équipements de Bain, alors qu'un long article en une du New York Tribune, le , dénonce la technologie Morse[1], utilisée pour ligne télégraphique qui permet dès à l'association Harbor Associated Press, ancêtre de l'agence Associated Press, d'avoir accès plus vite que par les navires aux nouvelles venues d'Europe.
La ville de Dayton, dans l'Ohio a son "O'Reilly Telegraph Office" dès 1852. En 1852 O'Rielly écrivit un article pour lAmerican Telegraph Magazine en soulignant que l'Empire russe, à cheval sur l'Europe, l'Asie et l'Amérique permettait une interconnexion, via le télégraphe de l'ancien et du nouveau monde. En , O'Rielly publie un mémoire à destination de l'Académie impériale russe, pour proposer la construction d'une ligne reliant la Russie à l'Amérique à travers le Pacifique[3].