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Henry Christy

Biographie

Dans sa jeunesse, il travaille dans une fabrique de chapeaux que son père dirige à Stockport.

En 1830, son goût pour la science l'amène à entreprendre des voyages dans le but de former des collections de géologie et d'archéologie, au Mexique, au Canada, aux États-Unis, en Colombie, en Algérie, en Espagne, en France et dans les états scandinaves[1].

Plaques aux Eyzies de Tayac en Dordogne, l'une en hommage aux deux amis, Lartet et Christy.

En 1858, il rejoint la Geological Society au moment où les découvertes par J. Boucher de Perthes de silex taillés en France et en Angleterre sont ouvertement reconnues, prouvant ainsi la grande ancienneté de l'homme.

Pendant l'hiver 1863-1864 Christy et son ami Édouard Lartet explorent de nombreuses cavernes de la vallée de la Vézère, un affluent de la Dordogne[2]. Ils profitent de ce voyage pour rendre visite au vicomte de Gourgue et voir sa collection archéologique au château de Lanquais (Dordogne)[3].

Les recherches que Christy finance permettent de découvrir l'homme de Cro-Magnon en 1868, dans une caverne près des Eyzies. À sa tâche, Christy consacre sans compter son temps et son argent. Ses recherches sont présentées en français dans un Compte-rendu de l'Académie des sciences le et en anglais dans les Transactions of the Ethnological Society of London le .

Cette même année 1864, il explore de nouveau la grotte inférieure du Ker de Massat où il observe les restes d'un renne, vestiges confirmés un peu plus tard par Félix Garrigou[4]

Il meurt malheureusement le d'une inflammation des poumons à la suite d'un refroidissement sévère contracté pendant ses opérations de fouilles à La Palisse. Il laisse un livre inachevé, Reliquiae Aquitanicae, réunissant ses contributions à l'archéologie et la paléontologie du Périgord et des régions voisines du Sud de la France. L'ouvrage est publié en partie et terminé grâce à un legs de Christy, d'abord par Édouard Lartet puis, après sa mort en 1870, par le professeur Rupert Jones.

Selon sa volonté, la magnifique collection archéologique de Christy est léguée à la nation : en 1884, elle est accueillie au British Museum.

Christy a pris également une part importante dans un grand nombre d'actions philanthropiques de son temps, aidant particulièrement les victimes de la famine irlandaise de 1847.

[réf. nécessaire]

Iconographie

À Saint-Germain-en-Laye, le musée d'archéologie nationale conserve un buste du sculpteur britannique Thomas Woolner le représentant.

Voir aussi

Bibliographie

  • [Cleyet-Merle & Marino-Thiault 1990] Jean-Jacques Cleyet-Merle et Marie-HĂ©lène Marino-Thiault, « Les premières fouilles de Lartet et Christy et la reconnaissance de l'homme antĂ©diluvien en PĂ©rigord », PalĂ©o, Revue d'ArchĂ©ologie PrĂ©historique, no hors-sĂ©rie « Une histoire de la prĂ©histoire en Aquitaine »,‎ , p. 19-24 (lire en ligne [sur persee]).

Liens externes

Notes et références

  1. Louis Figuier, L'année scientifique et industrielle, Paris, Librairie de L. Hachette & Cie, , p. 500 nécrologie scientifique de Henry Christy
  2. [Mémoire 1990] Nathalie Mémoire, « Alexis de Gourgue (1801-1885) », Paléo, Revue d'Archéologie Préhistorique, no hors-série « Une histoire de la préhistoire en Aquitaine »,‎ , p. 15-18 (lire en ligne [sur persee]), p. 16.
  3. MĂ©moire 1990, p. 18.
  4. « Compte-rendu : Objets offerts à la Société », Bulletin de la Société d'Anthropologie de Paris, no 1,‎ , p. 437-440 (lire en ligne [sur persee]), p. 439.
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