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Henri Parriat

Henri Parriat, né et mort à Montceau-les-Mines (- ) est un archéologue français.

Henri Parriat
Archéologue
Présentation
Naissance
Montceau-les-Mines
Décès (à 65 ans)
Montceau-les-Mines
Nationalité Drapeau de la France France

Biographie

Henri Parriat fit ses études dans sa ville natale, sa vocation archéologique remonte à 1928 où il publie dans la revue savante La Physiophile des Notes d'archéologie montcellienne[1] et devient professeur de sciences naturelles et chimie en 1932.

En 1947, il devient le rédacteur principal de La Physiophile, publication éditée par la Société d'études des sciences naturelles et historiques de Montceau-les-Mines, fondée en 1888.

Jusqu'en 1951, cet autodidacte aborde de nombreux domaine (botanique, géologie, zoologie...).

À partir de 1951 on le voit sur de nombreux sites archéologiques: à Chassey-le-Camp, à Mont-Saint-Vincent, où il crée le musée archéologique Jean Régnier, dans le Bugey et dans la Vallée des Merveilles. Entre 1962 et 1966, il fouille plusieurs fois sur le Mont Dardon où il met en évidence l'existence d'un niveau de l'Âge du bronze et ouvre ainsi la voie à l'équipe américaine de Carole Crumley de 1976.

Les dix dernières années de sa vie furent surtout allouées au site de production de céramique gallo-romaine de Gueugnon. Il a fait de longues fouilles à Villerest.

Il est l'inventeur en 1959 d'une méthode d'identification des essences d'après la structure du bois secondaire dans des échantillons de charbon de bois observés au microscope.

Le lycée où il fit sa carrière professorale porte son nom[2].

Il est porteur de l'Ordre des Palmes académiques et chevalier de la Légion d'honneur.

Il fut l'un des membres les plus actifs de La Physiophile, société savante créée en 1888 à Montceau-les-Mines, et publia quantité d'articles – plus d'une centaine – de 1947 à 1975 dans le bulletin périodique édité par cette société (intitulé Revue périodique de vulgarisation des sciences naturelles et préhistoriques de « La Physiophile », société d'études d'histoire naturelle de Montceau-les-Mines)[3].

Bibliographie

Il a écrit dans 130 publications.

  • 30 ans d'archéologie en Saône-et-Loire -ouvrage collectif-
  • Jean-Claude Notet, Henri Parriat (1910 1975), imprimerie Temps réels, Dijon, 1996, p. 15-16

Références

  1. BOUVET (J.) et PARRIAT (H.), « Notes d'archéologie montcellienne », no 1, mars 1928, p. 4-18 physiophile.fr.
  2. Source : Alain Dessertenne, Le nom des écoles publiques à Montceau-les-Mines et ailleurs, revue « Images de Saône-et-Loire » no 214 (), pages 8 à 11.
  3. Source : Fernand Nicolas, « Les sociétés naturalistes en Saône-et-Loire », article paru dans la revue trimestrielle Terre vive éditée par la Société d'étude du milieu naturel en Mâconnais (Sémina), no 124, 2001, p. 17-24.
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