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Henri Messerer

Henri Messerer, né le à Marseille et mort dans la même ville le , est un organiste et compositeur français[1] - [2].

Henri Messerer
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  85 ans)
Marseille
Nationalité
Activité
Autres informations
Instrument
Orgue (en)
Maître
Joseph Schiffmacher (d)

Biographie

Formé à Strasbourg et Marseille, Henri Messerer, après avoir été organiste notamment à l'ancienne église Saint-Martin (cathédrale provisoire de Marseille à l'époque), est nommé en 1873 organiste titulaire du Grand-Orgue Cavaillé-Coll de 1859 de l'église Saint-Charles intra-muros, poste qu'il conservera durant cinquante ans soit jusqu'à sa mort[3].

Il tenait également un magasin d’instruments de musique auquel il accola avec succès une petite salle de concerts. Henri Messerer fut durant de longues années professeur d'orgue et d'écriture au Conservatoire de Marseille, dont il fut nommé Directeur à plusieurs reprises (en 1883/1884 en tant que censeur, de 1889 à 1898 puis 1903/1904 à titre provisoire[4]).

Ĺ’uvre

Ĺ’uvres pour orgue

Henri Messerer a composé plusieurs pièces pour l'orgue[5] :

  • Trois Pièces pour grand orgue (1. Andante religioso, 2. Cantabile, 3. Fantaisie sur deux cantiques de NoĂ«l).
  • AllĂ©luia.
  • Trois Rapsodies provençales sur de vieux airs de NoĂ«l.
  • Fantaisie pour orgue avec pĂ©dale, in Anthologie des MaĂ®tres contemporains de l’orgue de l’abbĂ© Joubert (Paris, SĂ©nart, vol. 81914, pages 164-171).
  • Offertoire ou Communion et Lamento, pour harmonium ou orgue sans pĂ©dale, in Anthologie des MaĂ®tres contemporains de l’orgue (Paris, SĂ©nart, vol. 2, pages 28-33).
  • Transcription pour orgue de la Chaconne BWV 1004 de J.-S. Bach (publiĂ© aux Ă©ditions Delatour), jouĂ©e et enregistrĂ©e très rĂ©gulièrement.

La structure et la registration de ces œuvres permet de déduire qu'elles ont été pensées à l'orgue Cavaillé-Coll de 1868 de l'église Saint-Joseph (qu'il jouait fréquemment) comportant trois claviers davantage qu'à son instrument de Saint-Charles, qui n'en possède que deux.

Autres Ĺ“uvres

Le compositeur a également écrit d'autres œuvres musicales et théoriques[3] :

  • Lied pour hautbois et piano (publiĂ© aux Ă©ditions Delatour)
  • Cantabile pour orchestre Ă  cordes et orgue (publiĂ© aux Ă©ditions Delatour),
  • Motets religieux, Messe en rĂ© pour chĹ“ur mixte, Messe Ă  trois voix d’hommes, Litanies de la T.-S. Vierge, Invocation.
  • Accompagnements de noĂ«ls traditionnels (contributions au recueil de 1866 de 20 NoĂ«ls provençaux des plus connus Ă  Marseille suivis de deux noĂ«ls français très estimĂ©s[6], avec accompagnement de clavier).
  • TraitĂ© d’harmonie.

Postérité

Proche du Lycée Thiers et du Conservatoire, la rue Henri Messerer à Marseille a été nommée en son honneur.

Son Ĺ“uvre pour orgue a fait l'objet d'une Ă©tude exhaustive et d'un enregistrement Ă  Saint-Charles en 1987 par Patrick Geel, organiste de l'Ă©glise de Notre-Dame-du-Mont Ă  Marseille.

Références

  1. Jean-Robert Caïn et Robert Martin, L'orgue dans la Ville: Le Marseille des Organistes, Marseille, Editions Parenthèses, , p. 146
  2. « Henri Messerer (1838-1923) », Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  3. Olivier Geoffroy, « Henri Messerer, organiste et compositeur marseillais », sur Musica et Memoria, (consulté le )
  4. « Présentation », sur Beaux-Arts de Marseille (consulté le )
  5. « Quelques partitions des œuvres pour orgue », sur IMSLP (consulté le )
  6. « 1er Recueil de 20 noëls provençaux suivis de 2 noëls français / Paroles et musique recueillies par l'Abbé P. C. ; Avec accomp. d'orgue ou piano par MM. L. Bignon, Bernar, G. Genoud, Mazoullier, H. Messerer, Mugnaini, Protti, Thurner, Tolbecque et Trotebas, organistes de Paroisses de Marseille », sur Occitanica.eu (consulté le )

Liens externes

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