Henri Ercoli
Henri Ercoli, mort le 8 août 1935 à Toulon, est un employé tué par la police lors des émeutes d'août 1935. Il militait au sein de la Section française de l'Internationale ouvrière.
Parti politique |
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Biographie
Engagé au sein du parti socialiste[1] - [2], Henri Ercoli prend part à une série de manifestations des bases navales de Brest et de Toulon opposées à un décret-loi du gouvernement Laval abaissant de 10 % les dépenses de l’État en août 1935. Ces manifestations dégénèrent en émeute et les affrontements avec la police provoquent de nombreux morts et blessés[3] - [4].
Henri Ercoli reçoit une balle dans la poitrine et décède en arrivant à l'hôpital vers l'âge de vingt-sept ans. Il travaillait comme encaisseur de la coopérative des pêcheurs[5] - [6].
Les obsèques eurent lieu le 11 août 1935 à Toulon en même temps que celles de Georges Liraud, tué lui aussi lors de la manifestation du 8 août[7]. Il est inhumé au cimetière central de La Ciotat[8].
Notes et références
- Gilles Vergnon, Un enfant est lynché. L'affaire Gignoux, 1937, Paris, Presses Universitaires de France, (lire en ligne), chap. 4 (« Une politisation par l’affrontement ? »), p. 181-244
- Section française de l'Internationale ouvrière, « Le Populaire », sur Gallica, (consulté le )
- Alain Le Moigne, Août 1935 à Brest : un souffle révolutionnaire aujourd'hui oublié, t. 90, Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, , 24 p. (lire en ligne)
- Danielle Tartakowsky, « Chapitre 13. L’émergence d’un objet singulier. Novembre 1934 - mai 1936 », dans Les manifestations de rue en France : 1918-1968, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles », (ISBN 979-10-351-0491-7, lire en ligne), p. 333–360
- Paris-soir, (lire en ligne)
- L’Humanité, (lire en ligne)
- L’Humanité, (lire en ligne)
- L’Ouest-Éclair, (lire en ligne)