Hengill

Le Hengill culmine à 803 m et il est situé à moins de 30 km à l'est de l'agglomération de Reykjavik et à 10 km au sud-ouest du lac de Þingvellir[1].

La proximité de la capitale et la desserte par la route principale de l'île (n^o 1) en rendent l'accès relativement aisé via des sentiers aménagés[2], mais les abords des sources chaudes présentent des risques pour les randonneurs[3].

Le système volcanique du Hengill a une longueur d'environ 60 km pour plus de 10 km de large. Il est constitué d'une série de fissures, orientées du sud-ouest au nord-est dont le volcan est le centre. Il n'y a pas de caldeira[4].

Des champs de lave se sont formés durant les premières années de l'Holocène sur la partie sud-ouest des fissures, tandis que le nord-est est caractérisé par des failles tectoniques sans éruptions associées[4]. Le mouvement lié au rift est en moyenne horizontalement de 1 mm/an et verticalement de 3 mm/an, avec des élargissements brusques qui peuvent atteindre plusieurs mètres[4].

Le type de magma dominant est le basalte tholéitique avec des occurrences d'andésite et de rhyolite. Quatre petits champs de lave sont de la picrite. Un, dont le volume est estimé à 3 km³, est constitué d'olivine tholéitique[4].

Avec une date de dernière éruption estimée à environ 100 apr. J.-C.[5], le volcan est considéré comme actif. Cela se manifeste par plusieurs sources chaudes et des échappements de vapeur.

Le volcan et la partie sud-ouest de son système sont le deuxième plus important site géothermal à haute température du pays[4]. Il est exploité par les centrales électriques de Nesjavellir et Hellisheiði[6]. La petite ville de Hveragerði, à proximité, est célèbre pour ses serres, chauffées par l'eau chaude provenant du volcan[7].

La séismicité est peu marquée et a surtout pour origine les réinjections d'eau après exploitation géothermique[8].

Certains contes folkloriques et des sagas parlent du volcan.

Mare de boue au Hengill.