Helen Epega
Helen Isibor Epega (Helen Parker-Jayne Isibor), aussi appelée The Venus Bushfires (qui peut être traduit en : La Vénus des feux de brousse), née en 1981[1], est une chanteuse nigériane d'opéra, auteure, compositrice et artiste de performance. Elle a écrit et interprète un opéra en pidgin nigérian. Inspiré par Parsifal de Richard Wagner, sa Chanson de la Reine : Un Opéra en pidgin (Song Queen: A Pidgin Opera) est présenté à Londres en [2]. Le pidgin nigerian est une langue populaire inspirée du portugais, de l’anglais et du patois jamaïcain. Il compte environ 75 millions de locuteurs (sur 190 millions d’habitants au Nigeria), et constitue la seule langue véhiculaire parlée quasiment à travers tout le Nigeria[3].
Naissance | |
---|---|
Nom de naissance |
Helen Parker-Jayne Isibor |
Pseudonymes |
The Venus Bushfires, Helen Epega |
Nationalités | |
Formation | |
Activités |
Cheveux | |
---|---|
Yeux | |
Tessiture | |
Instrument | |
Site web |
Biographie
Née en 1981 à Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria, dans une famille de cinq enfants, elle est la fille d'un consultant médical et d'une femme de lettres, tous deux intéressés par la musique. Elle a vécu à Benin City jusqu'à ce qu'elle s'installe à Londres dans les années 1980, quand elle a sept ans. Elle obtient un diplôme en communications et médias à l'université Brunel de Londres[4]. D'abord rappeuse, elle s'intéresse ensuite à des artistes plus politisées, comme Fela Kuti et Miriam Makeba. Lors d'un séjour à Ibiza en 2007, elle découvre le hang drum qui devient, dès lors, son instrument de prédilection[5].
Grâce à un financement du Conseil des Arts (Arts Council), elle compose la Chanson de la Reine selon des lignes d'opéra plus ou moins traditionnelles. Tout en conservant les cordes, elle introduit des instruments traditionnels africains tels que la kora, et les tamas et djembés comme percussions. La version créée au Palace Theatre de Londres en 2015 dure une heure, mais elle travaille ensuite sur une extension pour la porter entre une heure et demie et deux heures[5]. L'opéra a également été joué à l'Artspace, au Cap, et à Lagos, fin 2016[3] - [6].
En , elle épouse le président d'EMC3 (une société nigériane organisatrice d'événements), Baba Epega[7].
Références
- (en) Carel, Margaux, « Helen Parker-Jayne Isibor: Singer, Songwriter, Composer and Musician », Gilded Butterfly,
- (en) Monica Mark, « 'I'm going to pidgin this up' – performer brings voice of Africa to new opera », The Guardian,‎ (lire en ligne)
- « Nigeria : Helen Epega, la diva qui chante en pidgin », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- (en) Prisca Sam-Duru, « I see myself as Nigeria’s cultural ambassador — The Venus Bushfires », The Vanguard,‎ (lire en ligne)
- (en) Akinyi Ochieng, « Song Queen: Helen Parker-Jayne Isibor », Ayiba Magazine,
- (en) « Helen Parker-Jayne Isibor », Rising
- (en) « EMC3 Chairman Baba Epega Weds Helen Isibor », Hollywood London Magazine,