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Heinrich Friedrich FĂĽger

Heinrich Friedrich Füger (Heilbronn, - Vienne, ) est le plus connu et le plus influent peintre allemand du classicisme. Il a effectué la majeure partie de sa carrière à Vienne. Il a également été, comme l'autrichien Daffinger, peintre en miniature.

Heinrich Friedrich FĂĽger
Naissance
Décès
(Ă  66 ans)
Vienne
Pseudonyme
Fuger, Heinrich Friedrich
Nationalités
Activités
Peintre, miniaturiste
Formation
Académie des Beaux-Arts de Stuttgart (en)
Maîtres
Nicolas Guibal, Adam Friedrich Oeser (en)
Lieux de travail
Ĺ’uvres principales
Josefsplatz (depuis )

Biographie

Portrait d'un comte Harrach[1] par Heinrich Friedrich FĂĽger
(1751-1818)

Fils de pasteur né à Heilbronn en 1751, Füger montre très tôt des dons pour la peinture (il aurait peint des miniatures dès l'âge de onze ans).

Füger commence des études d'histoire à Ludwigsbourg auprès du Français Nicolas Guibal. Découragé à la vue de tableaux d'histoire, il se dirige vers des études de droit à Halle. Il peint avec succès le portrait de ses professeurs. Ces derniers lui conseillent de reprendre ses études artistiques à Leipzig. Sir Robert Keith[2] s'intéresse à lui et l'invite à Dresde puis à Vienne (1774). il l'introduit auprès du chancelier Kaunitz et de l'impératrice Marie-Thérèse. La perception d'une bourse lui permet de perfectionner son art à Rome où il séjourne cinq ans, puis à Naples.

Il épouse l'actrice Joséphine Hortensia Müller à Vienne en 1790.

En 1795, il est nommé directeur de l'Académie de Vienneet devient directeur de la Galerie impériale autrichienne en 1806. Il a comme élève Jan Maszkowski.

Il meurt Ă  Vienne en 1818.

Ĺ’uvre

Heinrich Friedrich Füger compte parmi ses clients des noms illustres : la reine Caroline dont il réalise le portrait durant son séjour à Naples. On connait de sa main de nombreux portraits de la famille Harrach, ses clients les plus importants : Johann Nepomuk Ernst, comte d'Harrach (1756-1829), ses trois frères Ernst Christoph Joseph (1757-1838), Karl Borromaüs (1761-1829) et Ferdinand Joseph (1763-1841)[3] ainsi qu'un certain nombre de parents proches : Franz Joseph, comte Wilczek, mari de Maria Josepha, comtesse Harrach[4] et Anna, comtesse Taaffe, née Harrach[5].

En 1798 il doit renoncer Ă  la peinture de miniatures en raison de troubles visuels.

  • Miniatures
  • Comte Harrach (1751-1818)
    Comte Harrach (1751-1818)
  • Jeune officier hongrois
    Jeune officier hongrois
  • Probablement une actrice vers 1795
    Probablement une actrice vers 1795[7]

Notes

  1. Expositions :
    • Genève, MusĂ©e d'Art et d'Histoire, Chefs-d'Ĺ“uvre de la miniature et de la gouache, 1956, no 154.
    • Zurich, Haus am Rechberg, 1957-1958, (prĂŞt de Ernst Holzcheiter, Meilen).
    • Vienne, Albertine, Meisterwerk der europäischen Miniatumalerei von 1750 bis 1850, 1965, no 148
  2. Représentant de l'Angleterre à Leipzig
  3. le portrait en miniature dont on voit un agrandissement ci-contre est celui d'un des frères Harrach. Il a été vendu par Christies' à Londres le 28 novembre 2006 (no 135 du catalogue). Il faisait partie de la collection Holzscheiter. Un autre portrait, vendu par Sotheby's également à Londres le 28 mars 1977 sous le no 75 du catalogue, est encore conservé dans la collection Holzscheiter.
  4. portrait vendu par Christie's à Genève le 25 mai 1993 (lot no 177)
  5. Collection Holzscheiter, reproduit dans Bildnisminiaturen, H. Rieben, Berne, 1951, pl. XVIII
  6. Laure Adler et Stefan Bollmann, Les femmes qui lisent sont dangereuses, Flammarion, , 149 p., p.63
  7. Une miniature similaire est illustrée dans H.F. Füger, A.Stix, Viene et Leipzig, 1925, N°57, pl. couleur XLIX

Bibliographie

Liens externes

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