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Hayashi Hōkō

Hayashi Hōkō (林 鵞峰), aussi connu sous le nom de Hayashi Nobutatsu, né le à Edo au Japon et décédé à l'âge de 88 ans le dans cette même ville, est un lettré néo-confucéen, enseignant et administrateur du système des hautes études du shogunat Tokugawa durant l'époque d'Edo. Il fait partie des lettrés confucéens du clan Hayashi.

Hayashi Hōkō
林 鳳岡
Description de cette image, également commentée ci-après
Hayashi Hōkō est l'un des chefs du premier Yushima Seidō.
Naissance
Edo
Décès
Edo
Nationalité Japonaise
Profession
Lettré néo-confucéen
Enseignant
Administrateur
Auteur
Famille
Hayashi Razan (grand-père)
Hayashi Gahō (père)
Hayashi Ryūkō (fils)

Hōkō fut le tuteur de Tokugawa Tsuneyoshi[1].

Suivant les traces de son père, Hayashi Gahō, et de son grand-père, Hayashi Razan, Hōkō se consacre à l'expression et la diffusion de la doctrine néo-confucéenne officielle du shogunat Tokugawa. En réponse à ses efforts, le shogun confère à plusieurs lettrés confucéens le rang de samouraï[1].

Académicien

Hōkō est le troisième Daigaku-no-kami (« Dieu des études ») du clan Hayashi. En 1691, il devient le premier recteur officiel du Shōhei-kō (plus tard renommé en Yushima Seidō) qui fut construit sur des terres offertes par le shogun[1]. Cette institution est le sommet du système d'enseignement et de formation du shogunat Tokugawa. Le titre héréditaire de Daigaku-no-kami désigne le chef de l'éducation nationale[2].

Les lettrés de l'école Hayashi apprennent à appliquer ce qu'on leur avait enseigné pendant leurs études confucéennes, en particulier les anciens textes conservateurs qui s'appuyaient sur les analyses et les enseignements métaphysiques des Confucéens chinois de la dynastie Song[3].

Le lettré néo-confucéen Arai Hakuseki exprimait beaucoup de mépris pour les idées de Hayashi Hōkō[3].

Liste partielle des ouvrages réalisés

  • Kai hentai (Métamorphoses chinoises), récit de jonques chinoises arrivant à Nagasaki, 1640-1740[4].

Voir aussi

Notes et références

  1. Nussbaum, Louis Frédéric et al. (2005). Japan Encyclopedia, p. 300.
  2. De Bary, William et al. (2005). Sources of Japanese Tradition, Vol. 2, p. 443.
  3. Arakai, James et al. (2008). Early Modern Japanese Literature: an Anthology, 1600-1900, p. 378 n12.
  4. Tarling, Nicholas. (1998). The Cambridge History of Southeast Asia, Vol. 1, p. 161.

Bibliographie

  • Arakai, James T. and Haruo Shirane. (2008). Early Modern Japanese Literature : an Anthology, 1600-1900 (abridged). New York : Columbia University Press. (ISBN 978-0-231-10990-1, 0-231-10990-3, 978-0-231-10991-8, 0-231-10991-1, 978-0-231-14414-8, 0-231-14414-8, 978-0-231-14415-5 et 0-231-14415-6); OCLC 255022419
  • De Bary, William Theodore, Carol Gluck, Arthur E. Tiedemann. (2005). Sources of Japanese Tradition, Vol. 2. New York : Columbia University Press. (ISBN 0-231-12984-X et 978-0-231-12984-8); OCLC 255020415
  • Nussbaum, Louis Frédéric and Käthe Roth. (2005). Japan Encyclopedia. Cambridge : Harvard University Press. (ISBN 0-674-01753-6 et 978-0-674-01753-5); OCLC 48943301
  • Tarling, Nicholas. (1998). The Cambridge History of Southeast Asia. Vol. 1. Cambridge : Cambridge University Press. (ISBN 0-521-77864-6, 978-0-521-77864-0, 0-521-66369-5, 978-0-521-66369-4, 0-521-66370-9, 978-0-521-66370-0, 0-521-66371-7, 978-0-521-66371-7, 0-521-66372-5 et 978-0-521-66372-4); OCLC 43674066

Liens externes

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