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Haruo Minami

Haruo Minami (äž‰æłą æ˜„ć€«, Minami Haruo), nĂ© le - dĂ©cĂ©dĂ© le est un chanteur du genre enka dans le Japon d'aprĂšs-guerre.

Haruo Minami
äž‰æłą æ˜„ć€«
Nom de naissance Bunji Kitazume (ćŒ—è©° æ–‡ćž, Kitazume Bunji)
Naissance
Nagaoka, préfecture de Niigata, Drapeau de l'Empire du Japon Empire du Japon
DĂ©cĂšs
Activité principale Chanteur
Genre musical Enka, rƍkyoku
Années actives 1939-2000

Il naĂźt sous le nom Bunji Kitazume (ćŒ—è©°æ–‡ćž, Kitazume Bunji) Ă  Nagaoka dans la prĂ©fecture de Niigata. Hideo Murata est considĂ©rĂ© comme le rival de Minami car tous deux viennent du genre rƍkyoku.

Biographie

En 1939, Ă  l'Ăąge de 16 ans, Minami Haruo fait ses dĂ©buts d'interprĂšte rƍkyoku, type de chant narratif, sous le nom Fumiwaka NanjĆ« (ć—æąæ–‡è‹„, NanjĆ« Fumiwaka).

Minami rejoint l'ArmĂ©e impĂ©riale japonaise en 1944 et est envoyĂ© en Mandchourie. CapturĂ© par l'ArmĂ©e rouge, il passe quatre ans dans un camp de prisonniers de guerre japonais en Union soviĂ©tique prĂšs de Khabarovsk. Il rentre au Japon en 1949 et reprend sa carriĂšre de chanteur rƍkyoku.

Il adopte son nom de scĂšne en 1957 et commence Ă  interprĂ©ter de la musique populaire kayƍkyoku (ce n'est que plus tard que sa musique est classĂ©e comme enka, terme encore inexistant Ă  ses dĂ©buts). Il attire l'attention en se produisant vĂȘtu d'un kimono, ce qui est du jamais vu pour les chanteurs de l'Ă©poque. Parmi ses nombreuses chansons Ă  succĂšs figure Tokyo Gorin Ondo, la chanson-thĂšme des Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1964 Ă  Tokyo. Il s'en vend plus d'un million et demi d'exemplaires et il reçoit un disque d'or[1].

En 1992, Minami connaßt un regain de popularité lorsqu'il interprÚte le générique de fin de la série Super Zugan de Fuji Television. Auparavant appréciée surtout chez les adultes, la musique enka gagne de nombreux admirateurs plus jeunes grùce à cette chanson.

Le , Minami meurt Ă  77 ans d'un cancer de la prostate.

Relation au public

Haruo Minami est connu pour avoir popularisĂ© le dicton Okyakusama wa kamisama desu qui se traduit par « Le public / les clients sont dieu », ce qui signifie « le client a toujours raison » ou « le client est un dieu » pour symboliser son patronage. Le mot kamisama dĂ©signe un kami du shintƍ japonais. Quand il chantait, il se concentrait comme pour une priĂšre devant un kami. Il regardait son public comme un kami afin de rĂ©aliser une performance parfaite. Les paroles du Minami ont Ă©tĂ© propagĂ©es par LET'S-Go-Sanbiki, trio de comĂ©dien japonais venus pour assister Ă  un spectacle de Minami[2].

Notes et références

  1. Joseph Murrells, The Book of Golden Discs, London, Barrie and Jenkins Ltd, (ISBN 0-214-20512-6), p. 179
  2. (ja) ă€ŒăŠćźąæ§˜ăŻç„žæ§˜ă§ă™ă€ă«ă€ă„ăŠ (Ă  propos de Okyakusama wa kamisama desu). Site officiel de Haruo Minami

Liens externes

Source de la traduction

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