Harriot Eaton Stanton Blatch
Harriot Eaton Stanton Blatch, née le et morte le , est une écrivain américaine, une des leaders des suffragettes[1].
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 84 ans) Greenwich |
Nationalité | |
Formation |
Vassar College (jusqu'en ) |
Activités |
Historienne, Ă©crivaine, suffragiste |
Père |
Henry Brewster Stanton (en) |
Mère | |
Fratrie |
Théodore Stanton (en) |
Conjoint |
William Henry Blatch (d) (Ă partir de ) |
Enfant |
Membre de |
---|
Biographie
Harriot Stanton Blatch, née le à Seneca Falls, dans l'état de New York, décédée le à Greenwich, dans le Connecticut[2], était un leader du mouvement des suffragettes et de l'égalité des droits civiques pour les femmes, elle était également une activiste pour une réforme du droit du travail.
Elle est le sixième des sept enfants[3] de la suffragette Elizabeth Cady Stanton, et de Henry B. Stanton[4], un abolitionniste, publiciste et journaliste. Harriot est éduquée dans une famille sensiblisée à la vie politique, au militantisme, à l'activisme social. Des leaders de l'époque comme Susan B. Anthony, Sojourner Truth, William Lloyd Garrison et Wendell Phillips font partie du cercle des amis de la famille.
Après avoir obtenu son Bachelor of Arts au Vassar College, en 1878, elle passe une année à la Boston School of Oratory de la Boston University.
Après cela Harriot, anime des conférences avec sa mère. auprès de lycées, de 1879-1880.
Sur les conseils de William Lloyd Garrison, elle part faire des conférences en Europe.
De sa mère, Harriot est sensibilisée à la religion unitarienne qui allie rationalité scientifique et activisme réformateur, elle une vision moniste de l'humanité sacrée, considérant la société comme un tout ou chacun doit être intégré.
Elle se marie avec un homme d'affaires anglais, William Henry (Harry) Blatch, le , dans la chapelle Unitarian Little Portland Street Chapel Ă Londres.
Harriot pass les vingt premières années de son mariage à Basingstoke, en Angleterre, où elle s'implique dans le mouvement des suffragettes britanniques et le socialisme fabianiste[5].
Harriot, en 1902, revient aux États-Unis, où son travail pour les droits des femmes atteint son apogée.
En , elle devient fondatrice et première présidente de la Equality League of Self-Supporting Women, plus tard appelée Women's Political Union / l'Union politique des femmes, et organise une campagne de publicité, d'éducation et d'action civile. En 1908, elle organise des réunions de masse au Cooper Union et des défilés annuels lors du Suffrage Day à New York.
Pour le défilé de 1912, le New-York Tribune rapporte 20 000 manifestants et 80 000 spectateurs.
En 1918, son premier livre, Mobilizing Woman Power, exposait un point de vue féministe en faveur de la guerre en tant que source d'égalité de travail pour les femmes.
Horrifiée par les horreurs de la guerre, elle devient, en 1920, elle publie son deuxième livre, A Woman's Point of View, Some Roads to Peace.
Le , son combat aboutit par la ratification du dix-neuvième amendement.
Elle se consacre ensuite au militantisme socialiste.
Les manuscrits de Harriot Stanton Blatch sont déposés et consultables à la Bibliothèque du Vassar College[2]
Références
- (en) « Harriot Eaton Stanton Blatch | American suffragist », Encyclopedia Britannica,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Blatch, Harriot Stanton (VC 1878) - Archives & Special Collections Library - Vassar College », sur specialcollections.vassar.edu (consulté le )
- (en-US) « Harriot Eaton Stanton Blatch (1856-1940) », Family Connections,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Harriot Stanton Blatch: Feminist Daughter of Elizabeth Cady Stanton », ThoughtCo,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Fabian Society | socialist society », Encyclopedia Britannica,‎ (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- Ressource relative Ă la musique :
- (en) Carnegie Hall
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :