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Harald Slott-Møller

Georg Harald Slott-Møller, né le et mort le , est un peintre et céramiste danois. Sa femme et lui font partie des membres fondateurs du « salon des refusés » danois, Den Frie Udstilling (littéralement, l'exposition libre).

Harald Slott-Møller
Naissance

Copenhague
Décès

Copenhague
Sépulture
Nom de naissance
Georg Harald Slott-Møller
Nationalité
Danois
Activité
peinture, céramique
Formation
Copenhagen Technical College (en)
Académie royale des beaux-arts du Danemark
Kunstnernes Frie Studieskoler (en)
Maître
Peder Severin Krøyer
Père
Carl Emil Møller (d)
Mère
Anna Maria née Møller (d)
Conjoint
Agnes Slott-Møller (à partir de )
Distinction
signature de Harald Slott-Møller
Signature
Vue de la sépulture.

Enfance

Né à Copenhague, Slott-Møller était le fils du marchand Carl Emil Møller et d'Anna Maria Cathrine Møller. Après le cours préparatoire à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark (1883), il peignit trois ans sous la direction de Peder Severin Krøyer[1].

Carrière

Slott-Møller exposa ses œuvres pour la première fois en 1886 à l'exposition du printemps de Charlottenborg (en) et attira l'attention en 1888 grâce à sa grande toile Fattigfolk i dødens venteværelse (Pauvres gens dans la salle d'attente de la Mort). Au Kunsthal Charlottenborg (en) et à Den Frie Udstilling, il exposa des portraits d'individu, tel celui de Georg Brandes (Georg Brandes à l'Université à Copenhague, 1889)[2], et des paysages. Il changea de style au début des années 1890, comme le montre son portrait du sculpteur Anne Marie Brodersen, où ses beaux cheveux sont couverts d'or, tout comme les champs de maïs dans l'un de ses paysages. Il fit ensuite une série de peintures qui lui assura une place parmi les principaux peintres de la décennie : Tre kvinder (Trois femmes, 1895), Foråret (Printemps) et son œuvre d'un symbolisme frappant Primavera (Printemps, 1901)[1], qui fait allusion au mythe de la chute de l'Homme[3]. Slott-Møller est aussi connu pour ses portraits de personnalités du Jutland-du-Sud, souvent caractérisés par des arrière-plans personnalisés tels qu'un paysage ou des bâtiments de circonstance[4].

De 1902 à 1906, il travailla aussi à la faïencerie Aluminia (en), où il dessina plusieurs articles remarquables avec Christian Joachim[5]. Il devint ainsi l'un des principaux artisans du tournant du siècle. Même s'il continua de peindre, les avis sur son œuvre devinrent de moins en moins favorables, en partie pour des raisons artistiques et en partie à cause de son attitude envers le public[1].

En 1919, il devint chevalier de l'ordre de Dannebrog. Il fut l'un des membres fondateurs de Den Frie Udstilling (l'exposition libre)[6]. Il est enterré au cimetière Holmens[1].

Slott-Møller est représenté dans un double portrait, Ude eller Kammerater (1886), où sa femme et lui se sont peints l'un l'autre. Il se peignit dans Trækfuglene (Oiseaux migrateurs, 1909). Il y a aussi un autoportrait daté de 1924 à la Galerie des Offices de Florence[7].

  • Jeunes filles nues
    Jeunes filles nues
  • Journée d'été, 1888
    Journée d'été, 1888
  • Sur la plage
    Sur la plage
  • Pique-nique
    Pique-nique
  • Primavera (Printemps)
    Primavera (Printemps)
  • Nue
    Nue
  • Trois femmes
    Trois femmes
  • Au lac de Garde
    Au lac de Garde
  • Café du matin
    Café du matin
  • Mon épouse
    Mon épouse
  • Oiseaux migrateurs
    Oiseaux migrateurs
  • Pigen, der finder guldhornet (Jeune fille trouvant la corne dorée, 1906)
    Pigen, der finder guldhornet (Jeune fille trouvant la corne dorée, 1906)
  • Adam et Ève
    Adam et Ève

Références

  1. (da) « Harald Slott-Møller », dans Dansk Biografisk Leksikon (lire en ligne).
  2. « Georg Brandes at the University in Copenhagen », Detroit Institute of Arts (consulté le ).
  3. (en) « Spring Harald Slott-Møller (1901) » (consulté le ).
  4. (da) « Flensborghus », Grænseforeningen (consulté le ).
  5. (da) « Aluminia », Den Store Danske (consulté le ).
  6. (en) Kirk Varnedoe, Corcoran Gallery of Art, Brooklyn Museum et Minneapolis Institute of Arts, Northern light: realism and symbolism in Scandinavian painting, 1880-1910, Brooklyn Museum, (ISBN 978-0-87273-094-6, lire en ligne), p. 212.
  7. (da) « Harald Slott-Møller », Kunstindeks Danmark & Weilbachs kunstnerleksikon (consulté le ).
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