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Hapteur

Le hapteur est l'organe de fixation des Monogènes, un groupe de Plathelminthes parasites.

Microscopie électronique à balayage de Protopolystoma xenopodis, un Monogène Polyopisthocotylea. Hapteur, Ha[1].
Silhouettes des corps de Monogènes Polyopisthocotylea. Le hapteur est la partie postérieure du corps (en bas sur chaque dessin)[2]
Corps d'un Monogène Monopisthocotylea. Le hapteur est la partie postérieure du corps (en bas, après la partie plus fine ou pédoncule)


Le hapteur est parfois appelĂ© « opisthapteur Â» (de opistho- : derrière) pour souligner qu'il est situĂ© dans la partie postĂ©rieure du corps, et pour la diffĂ©rencier du « prohapteur Â» (de pro : Ă  l'avant), une structure comprenant des glandes et situĂ©e Ă  la partie antĂ©rieure du corps. D'après Yamaguti (1963)[3], l'organe adhĂ©sif principal des monogènes, le hapteur, est postĂ©rieur, plus ou moins en forme de disque, musculaire, peut ĂŞtre divisĂ© en alvĂ©oles ou loges, porte habituellement des grands crochets, presque toujours des petits crochets larvaires marginaux, ou alors est de forme rĂ©duite avec des grands crochets. Le hapteur peut porter des ventouses musculaires ou des pinces sessiles ou pĂ©donculĂ©es (formĂ©es de sclĂ©rites), disposĂ©es symĂ©triquement ou asymĂ©triquement ; des organes adhĂ©sifs accessoires peuvent ĂŞtre prĂ©sents sous la forme de plaques armĂ©es ou d'appendices.


La structure du hapteur est différente dans les deux principaux groupes constituant les Monogenea, à savoir les Polyopisthocotylea et les Monopisthocotylea, et constitue une partie importante du diagnostic dans les deux groupes :

  • Chez les Polyopisthocotylea, le hapteur porte gĂ©nĂ©ralement plusieurs pinces ou ventouses, et est souvent asymĂ©trique[4].
  • Chez les Monopisthocotylea, le hapteur est formĂ© d'une seule unitĂ© d'attachement, symĂ©trique, et n'a jamais de pinces[5]. Dans la famille Diplectanidae, le hapteur porte des structures spĂ©ciales, appelĂ©es squamodisques ou lamellodisques (un ventral et un dorsal).

Références

  1. Maxine Theunissen, Louwrens Tiedt et Louis H. Du Preez, « The morphology and attachment of Protopolystoma xenopodis (Monogenea: Polystomatidae) infecting the African clawed frog Xenopus laevis », Parasite, vol. 21,‎ , p. 20 (ISSN 1776-1042, PMID 24823278, PMCID 4018937, DOI 10.1051/parasite/2014020, lire en ligne)
  2. Justine J-L, Rahmouni C, Gey D, Schoelinck C, Hoberg EP, « The Monogenean which lost its clamps », PLOS ONE, vol. 8, no 11,‎ , e79155 (PMID 24278118, PMCID 3838368, DOI 10.1371/journal.pone.0079155) (accès libre)
  3. Yamaguti, S. (1963). Systema Helminthum Volume IV Monogenea and Aspidocotylea. Interscience, a division of John Wiley & Sons, New York & London. 699 pages; définition du hapteur, page 3.
  4. Hayward, C. (2005). Monogenea Polyopisthocotylea (ectoparasitic flukes). In K. Rohde (Ed.), Marine Parasitology (pp. 55-63): CSIRO, Collingwood, Australia & CABI, Oxon, UK.
  5. Whittington, I. D. (2005). Monogenea Monopisthocotylea (ectoparasitic flukes). In K. Rohde (Ed.), Marine Parasitology (pp. 63-72): CSIRO, Collingwood, Australia & CABI, Oxon, UK.
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