Hanafi Fernane
Hanafi Fernane né le à El Kantra près de Larbaa Nath Irathen et mort le à Alger est un responsable politique et résistant algérien durant la Guerre de libération nationale[1].
Natif de Grande Kabylie, il adhère au PPA en 1942, c'est un proche de Krim Belkacem.
En 1948, il mène campagne pour le PPA-MTLD pour les élections de l'Assemblée algérienne.
Il devient un membre actif de l'Organisation Spéciale (OS). Il est arrêté à Alger en 1950 et condamné à 4 ans de prison.
Libéré en 1953, il participe aux réunions entre messalistes et centralistes et sera nommé en 1954 comme agent de liaison entre Alger et la Kabylie.
Il est tué le lors d'un contrôle policier en compagnie de Amar Ouamrane. Après avoir tué un policier, un autre riposte et le touche, il arrive à fuir et meurt dans un refuge à la Casbah. Son corps sera évacué à Chebli pour être enterré aux côtés de Souidani Boudjemaa[2].
Postérité
- L'un des plus grands axes d'Alger porte son nom, l'ex-chemin Vauban où il a été mortellement touché par une balle.
- L'hôpital psychiatrique de Tizi Ouzou, situé à Oued Aissi porte aussi son nom.
Notes et références
- « Hommage au chahid Fernane Hanafi », La Dépêche de Kabylie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Histoire : Tizi Ouzou : Larbaâ Naït Irathen rend hommage au chahid Fernane Hanafi », sur http://www.dknews-dz.com/ (consulté le ).
Bibliographie
- Benjamin Stora, Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens : E.N.A, P.P.A, M.T.L.D (1926-1954), L'Harmattan, (ISBN 2-8502-543-3 (édité erroné), BNF 36618638)
- Achour Cheurfi, La classe politique algérienne : de 1900 à nos jours : dictionnaire biographique, Casbah éditions, , 511 p. (ISBN 978-9961-6-4292-4)