Hôtel de préfecture du Gers
L'hôtel de préfecture du Gers est un édifice situé dans la ville d'Auch, dans l'Occitanie dans le Gers.
Type | |
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Occupant |
Préfecture du Gers (d) |
Usage |
Hôtel de préfecture (d) |
Patrimonialité |
Inscrit MH (, ) |
Coordonnées |
43° 38′ 48″ N, 0° 35′ 12″ E |
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C'est un ancien archevêché inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 22 mars 1930[1]. Le jardin qui entoure l'ancien archevêché et domine la vallée du Gers est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 30 novembre 1944[1].
Histoire
Au début du XIIe siècle, l'archevêque Raymond II d'Auch (1096-1118) construit un nouveau palais pour lui et ses successeurs. Il occupait l'emplacement du bâtiment existant et celui occupé par les sacristies et les prisons départementales, y compris la tour (tour d'Armagnac).
En 1602, l'archevêque Léonard de Trappes (1597-1629) entreprend de "rebâtir et continuer le bâtiment de la maison archiépiscopale à l'endroit qui tire vers les prêcheurs" après en avoir prévenu la municipalité qui a accepté.
L'archevêque Augustin de Maupeou (1705-1712) fait démolir ce qui existait, mais il meurt en 1712 avant d'en avoir fini la reconstruction. Il fait appel au fameux Jean-Baptiste Alexandre Le Blond qui fut par la suite l'architecte de Saint-Pétersbourg en Russie.
La structure actuelle du bâtiment date du XVIIIe siècle. À cette époque, la préfecture du Gers[2] occupe le palais archiépiscopal terminé entre 1750 et 1770 pour l'archevêque Jean-François de Montillet de Grenaud (entre 1742 et 1776), à l'emplacement de l'ancien palais archiépiscopal médiéval. Il conserve des éléments du bâtiment médiéval. Pour lui permettre d'agrandir son palais, la municipalité lui concéda la rue Saint-Taurin par délibération du 15 mars 1744. L'archevêque acheta en 1749 des maisons alentour pour mener à bien son projet.
À la création des préfets, une partie du palais de l'archevêque servit de résidence au préfet de 1800 à 1804, une autre permit l'installation des tribunaux, et le reste constitua le logement du sénateur de la cohorte d'Agen. Cette dernière partie a été restituée à l'archevêque en 1823 à la suite de la signature du Concordat du 11 juin 1817, non appliqué, modifié par la bulle du 6 octobre 1822 promulguée par le pape Pie VII qui rétablit l'archevêché d'Auch.
Description
La façade donnant sur la cour est ornée de pilastres corinthiens. L'intérieur de l'édifice, le sous-sol, le rez-de-chaussée et le premier étage ont été aménagés pour recevoir des bureaux. Le grand salon de réception et les appartements du préfet datent du XVIIIe siècle[1].
Notes et références
- « Ancien archevêché », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Notice no PA00094700, base Mérimée, ministère français de la Culture : Ancien archevêché