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HĂ´tel de Roqueplane

L'hôtel de Roqueplane est un hôtel particulier situé à Viviers, en France[1].

HĂ´tel de Roqueplane
Présentation
Destination initiale
Habitation
Destination actuelle
Evêché
Architecte
Jean-Baptiste Franque
Construction
1734-1736
Propriétaire
Association diocésaine de Viviers
Patrimonialité
Coordonnées
44° 28′ 51″ N, 4° 41′ 27″ E
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Localisation sur la carte de RhĂ´ne-Alpes
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Localisation sur la carte de l’Ardèche
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Localisation

L'hôtel est situé sur la commune de Viviers, dans le département français de l'Ardèche.

Historique

Construit en 1734-1736 pour Pierre de Roqueplane, receveur des Tailles du Bas Vivarais par l'architecte avignonnais Jean-Baptiste Franque, l'édifice avait été acheté en 1892 par la famille Pavin de Lafarge. L'hôtel est ensuite vendu à la commune qui y transfère la mairie le .

L'édifice est classé au titre des monuments historiques cette année-là[1] - [2].

L'hôtel de ville devient évêché par échange avec le palais épiscopal de Viviers, le . L'évêque de l'époque, Mgr Jean Hermil, y fera aménager une chapelle entre 1986 et 1988.

La chapelle de l'évêché

Chapelle de l'évêché de Viviers en 2011

Le Père Jean Ribon, qui a participé aux côtés de Mgr Hermil à la création de cette chapelle, la présente en détail dans un ouvrage intitulé Reflets de l’Ardèche, Pages d’histoire civile et religieuse (Édition et Région, La bouquinerie, Valence, 2007, 376 p.), constituant la source principale de cette section.

La chapelle épiscopale a été aménagée dans la cuisine du XVIIIe siècle de l’hôtel particulier, très typée avec sa voûte d’arête, sa cheminée, son four à pain... Cette chapelle est à la fois lieu de célébration, de recueillement et de prière pour l’évêque et ses collaborateurs. Son agencement est l’œuvre de l’architecte Jacques Prioleau, lauréat du concours organisé pour l’occasion.

L’accès se fait par un sas dont la porte de verre est ornée de trois croix stylisées laissant entrevoir l’intérieur et dans lequel on trouve un bénitier. Ce sas assure la transition entre l’extérieur et l’espace de prière. Sur le linteau de la porte d'entrée de la chapelle elle-même est gravée la devise de MgrJean Hermil, commanditaire de la chapelle. À droite de la porte, une plaque mémorielle est apposée au-dessus d'une statuette en bois du XVIe siècle représentant le Christ [3], qui accueille le visiteur dans une lumière tamisée.

Dans la chapelle proprement dite aux tons sables, prennent place [4] :

  • Le siège de prĂ©sidence ne pouvant ĂŞtre qu’occupĂ© par l'Ă©vĂŞque ou le prĂŞtre cĂ©lĂ©brant qui agit au nom du Christ pour les catholiques. Il est entourĂ© de bancs.
  • Un Christ en croix, "symbole " chrĂ©tien par excellence, datant du milieu du XVIe siècle.
  • L’ambon : le lieu d’oĂą est proclamĂ©e pendant les cĂ©lĂ©brations la Parole de Dieu pour les chrĂ©tiens, Ancien et Nouveau Testaments. L’homĂ©lie, un commentaire de ces textes, y est Ă©galement prononcĂ©e. Son emplacement est marquĂ© par un dallage en travertin.
  • L’autel : table de l’Eucharistie, est le point central de la chapelle. Ici, les chrĂ©tiens font mĂ©moire du dernier repas du Christ avec ses disciples et accueillent le don de sa prĂ©sence en sa Vie, sa Mort et sa RĂ©surrection. C’est un bloc de travertin galbĂ© en corolle marquĂ© d’une plaie symbolisant pour eux : " le Christ, Agneau de Dieu immolĂ© ".
  • La PrĂ©sence : le pain consacrĂ© Ă  la messe, Ă©lĂ©ment extrĂŞmement sacrĂ©, devenu Corps du Christ pour les catholiques. SignalĂ©e par une lumière invitant Ă  la dĂ©votion et Ă  l’adoration, elle est placĂ©e dans le tabernacle. D’une manière gĂ©nĂ©rale, un tabernacle est la rĂ©serve oĂą l’on garde le pain consacrĂ© Ă  la messe, destinĂ© Ă  ĂŞtre portĂ© Ă  ceux qui ne peuvent participer aux cĂ©lĂ©brations, en particulier les malades ou les personnes âgĂ©es . Ici il s’agit plus d’un lieu d’adoration que d’une rĂ©serve. ParticularitĂ© des lieux : son couronnement par le manteau de la cheminĂ©e de l’ancienne cuisine.

On trouve également au sein de la chapelle un triptyque, dont deux des volets du XVIe siècle [5] encadrent une Résurrection signée Philippe Kaeppelin (1918 - 2011) et, dans l'oratoire attenant au sas, une Vierge polychrome du XVIIIe siècle.

  • Portes d'entrĂ©e et sas
    Portes d'entrée et sas
  • DĂ©tails du sas
    DĂ©tails du sas
  • Plaque mĂ©morielle
    Plaque mémorielle
  • Gravure de la devise de Mgr Hermil
    Gravure de la devise de Mgr Hermil

Références

Annexes

Bibliographie

  • Simone Hartmann-Nussbaum, L'hĂ´tel de Roqueplane Ă  Viviers, p. 369-374, dans Congrès archĂ©ologique de France. 150e session. Moyenne vallĂ©e du RhĂ´ne. 1992, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, Paris, 1995
  • Églises en Ardèche, Service diocĂ©sain de la Pastorale des rĂ©alitĂ©s du tourisme et des loisirs du diocèse de l’Ardèche et de la Commission d’art sacrĂ©, 2010.
  • Jean Ribon.- Reflets de l’Ardèche, Pages d’histoire civile et religieuse.- Édition et RĂ©gion, La bouquinerie, Valence.- 2007.- p. 376

Articles connexes

Liens externes

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