HĂ´tel Borrilli
L'hôtel Borrilli est un hôtel particulier situé au 2 Rue des Brémondi, à Aix-en-Provence.
Destination initiale |
HĂ´tel particulier |
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Destination actuelle |
logements privés |
Construction |
1606 (reconstruction) |
Propriétaire |
Privé |
Patrimonialité |
Pays | |
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RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Commune | |
Adresse |
2 rue des Brémondis |
Coordonnées |
43° 31�nbsp;31�nbsp;N, 5° 27�nbsp;01�nbsp;E |
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Construction et historique
L'hĂ´tel fut reconstruit en 1606 pour Louise MĂ©rindol, la veuve de Mr N.Borrilli, notaire Ă Aix (mort en 1648).
Boniface Borrilli, autre représentant de la longue lignée familiale de notaires (« Quatorze Borrilli , père, fils, oncles, neveux ou cousins ont été notaires à Aix pendant environ 260 ans, depuis un François Borrilli reçu en 1385, jusqu'à Boniface mort exerçant le même office en 1648[1] »), amateur d'art et collectionneur, y installa son riche cabinet de tableaux, de sculptures et monnaies anciennes au tournant du XVIIe siècle[2]. Le roi Louis XIII, de passage à Aix en 1624, vint y admirer sa collection et lui fit don de son baudrier personnel[3]. Boniface Borreli avait hérité[4] de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc le portrait de Pierre Paul Rubens par Antoine van Dyck, en 1637[5].
La porte de l'hĂ´tel est inscrite au titre des monuments historiques en 1949[6].
Architecture
L'escalier principal à quartier tournant aligne des masques de femmes et d'hommes aux coins (écoinçons) à chaque niveau. On peut y discerner des trophées guerriers dans des encadrements géométriques ainsi que des entrelacs en rosaces, sous les volées droites et les paliers[2].
Notes et références
- Charles de Ribbe, « Discours d'ouverture de la séance du 24 mai 1864 », Séance publique annuelle de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix,�/span> , p. 18 (lire en ligne)
- Chol, 2002 : Secrets et décors des hôtels particuliers aixois Chol p. 203 (références Bibliothèque nationale de France)
- https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Revue_des_Deux_Mondes_-_1900_-_tome_158.djvu/387
- Léopold Delisle, Un grand amateur français du dix-septième siècle : Fabri de Peiresc, Toulouse, E. Privat, (lire en ligne), p. 29
- Hippolyte Guillibert, « Un portrait de Rubens par Van Dyck », L'Artiste, t. 57, no 2,�/span> , p. 264-277 (lire en ligne)
- Notice no PA00081065, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- André Bouyala d'Arnaud, « Rue des Brémondi », dans Évocation du vieil Aix-en-Provence, Paris, Les éditions de minuit, , p. 75-76