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HĂ©rode et Mariamne

HĂ©rode et Mariamne est une tragĂ©die en cinq actes et en vers de Voltaire Ă©crite en 1724. La pièce compte 1 386 alexandrins.

HĂ©rode et Mariamne
Page extraite de l'Ă©dition originale
Page extraite de l'Ă©dition originale

Auteur Voltaire
Genre Tragédie
Nb. d'actes 5 actes en vers
Lieu de parution Paris
Date de parution 1725
Date de création en français
Lieu de création en français Paris
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Compagnie théâtrale Comédie-Française

Elle reprend en grande partie l'intrigue de La Mariane de Tristan L'Hermite, créée en 1636 au théâtre du Marais, avec des emprunts aux tragédies de Racine.

Personnages

  • HĂ©rode, roi de JudĂ©e
  • Mariamne, femme d'HĂ©rode
  • SalomĂ©, sĹ“ur d'HĂ©rode
  • SohĂŞmes, prince de la race des AsmonĂ©ens
  • MazaĂ«l, ministre d'HĂ©rode
  • Idamas, ministre d'HĂ©rode
  • Narbas, ancien officier des rois asmonĂ©ens
  • Ammon, confident de SohĂŞme
  • Élise, confidente de Mariamne
  • Un garde d'HĂ©rode
  • Figurants : Suite d'HĂ©rode, suite de SohĂŞme, une suivante de Mariamne.

L'action se déroule dans Jérusalem, dans le palais d'Hérode.

Représentations

Créée le , Hérode et Mariamne « tomba tout à plat[1] ». Une anecdote caractéristique des « gaietés du parterre[2] » est associée à cette création : « On dit que la pièce succomba sous le cri : "La reine boit !" lancé par un plaisant tandis que Mariamne vidait la coupe dans laquelle Salomé sans doute avait versé le poison[1] - [3] ». Le public se serait même amusé à porter, le lendemain, « le deuil de la pièce nouvelle[4] ».

Voltaire remanie sa pièce, qui reparaît sur scène le , « accueillie avec une bienveillance qu'elle ne méritait guère[5] ».

Postérité

HĂ©rode et Mariamne, gravure de Simon Fokke (1774).

Hérode et Mariamne reprend en grande partie l'intrigue de La Mariane de Tristan L'Hermite, créée en 1636 au théâtre du Marais[6], avec des emprunts aux tragédies de Racine « sur le plan desquelles elle est calquée avec plus de fidélité que de bonheur[7] ».

Marcel Arland trouve la pièce de Voltaire « fort inférieure » à celle de Tristan[8].

Références

  1. Bernardin 1895, p. 364.
  2. Guérard 1872, p. 185.
  3. Mouhy 1780, p. 301-302.
  4. Guérard 1872, p. 186.
  5. Bernardin 1895, p. 364-365.
  6. Bernardin 1895, p. 180.
  7. Bernardin 1895, p. 365.
  8. Arland 1946, p. 16.

Bibliographie

Liens externes

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