Hélène de Saint-Aubert

Née en 1971 à Orléans[1], Hélène Baconnet entre à l'École normale supérieure en 1992[2], où elle signe l'année suivante avec quelques condisciples une pétition contre les crimes serbes en Bosnie-Herzégovine[3].

Ayant pris le nom « de Saint-Aubert » après son mariage[4], elle obtient l'agrégation de lettres modernes en 1996[5], et soutient une thèse de doctorat ès lettres en 2004[6]. Elle décroche par la suite une licence canonique à l'Angelicum[7], avant de gagner la faculté de théologie de Genève pour y poursuivre ses recherches[8].

Devenue professeur de chaire supérieure au lycée Alphonse-Daudet à Nîmes au début des années 2000, elle y coordonne la préparation au concours d'entrée A/L de l'ENS[9].

En 2003, elle est qualifiée aux fonctions de maître de conférences[4], mais préfère continuer à enseigner dans le secondaire.

Elle est membre du jury de l'agrégation de lettres classiques en 2007[10].

Elle devient par ailleurs une spécialiste de Paul Claudel, participant à l'édition de ses œuvres théâtrales dans la Bibliothèque de la Pléiade[11], et publiant la première étude sur L'Histoire de Tobie et de Sara[12] - [13] - [14] - [15] - [16].

Bibliste, elle s'investit dans l'exégèse des Écritures[17] - [18], proposant notamment une lecture originale du deuxième chapitre du livre de la Genèse en 2023.