Hélène Péras

Elle poursuit des études de médecine et de philosophie à Paris et à Lyon, puis devient psychiatre et psychanalyste. À partir de 1975, où elle vit un deuil qui la marque profondément, elle fait plusieurs rencontres qui influenceront de façon déterminante son parcours dans le domaine littéraire avec Yves Bonnefoy, Claude Vigée et Philippe Jaccottet. Dans le domaine spirituel ont beaucoup compté ses rencontres avec le père Basile Zenkovsky (ru), doyen de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (1883-1962) et le père Michel Evdokimov. Elle dirige en 1988, assistée de Michèle Finck, le colloque de Cerisy consacré à Claude Vigée dont les actes ont paru sous le titre La terre et le souffle[2] en 1992. Elle étudie plusieurs langues dont le russe et le vietnamien après avoir découvert le pays en 1993.

Poésie

• Résonances, Paris, 1978
• La mémoire et la voix, Paris, 1983
• Le dévoilement, éditions Arfuyen / Le Noroît, 1998

Traduction

• Le hameau des roseaux, poèmes de Hàn Mac Tu, traduits en collaboration avec Vu Thi Bich, éditions Arfuyen, 2001

Essais

• La terre et le souffle, Rencontre autour de Claude Vigée (colloque de Cerisy, 22-29 août 1988), Albin Michel, 1992
• Nombreuses publications et interventions (bulletins, revues...) dans le domaine psychiatrique, littéraire (traductions) ou poétique dont une suite de textes intitulée Ce qui demeure accompagnée d'un dessin d'Anne-Marie Jaccottet (revue Qui vive, n^o 21)

• Entretien avec Hélène Péras (septembre 2008).
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