Gynostème
Gynostème et colonne désignent les organes sexuels soudés des orchidées soit l'androcée fusionné avec le gynécée. Plus spécifiquement, il s'agit d'une colonne dressée ou allongée située au centre de la fleur et où se trouvent les étamines et leurs pollinies composant l'organe mâle et le style et le stigmate composant l'organe femelle, stratégiquement disposés pour que l'insecte soit obligé de remplir son rôle de pollinisateur[1].
Étymologiquement, ce mot est composé de gyno-, provenant du grec ancien γυνή (gunê) « femme » et de -stème, provenant du grec ancien στεμμα (stemma) « couronne » qui a donné « étamine »[2].
Plus précisément, le gynostème est composé de diverses pièces nommées anthères, auricules, staminode, clinandre, pollinies, claudicule, viscidium, bursicule, rostellum et stigmate[3].
Références
- Bournérias, Marcel, Prat, Daniel, et al. et (Collectif de la Société Française d’Orchidophilie), Les orchidées de France, Belgique et Luxembourg, Biotope, coll. « Parthénope », , 504 p. (ISBN 978-2-914817-11-0)
- « Définition de « gynostème » », sur CNRTL (Centre National de Ressource Tectuelle et Lexicale) (consulté le )
- Claessens, Jean. et Pain, Thierry., Orchidées d'Europe : fleur et pollinisation, Biotope éditions, , 448 p. (ISBN 978-2-36662-177-8 et 2-36662-177-9)