Gustave Masure
Gustave Masure, né le à Lille (Nord) et mort le au Mans (Sarthe), est un journaliste et homme politique français.
Gustave Masure | |
Fonctions | |
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Député de la 2e circonscription de Lille | |
– | |
Prédécesseur | - |
Successeur | - |
Biographie | |
Nom de naissance | Gustave, Louis Masure |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lille (Nord) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Le Mans (Sarthe) |
Nationalité | Français |
Parti politique | Union républicaine |
Profession | Journaliste |
Biographie
Il entra dans la presse politique, devint conseiller municipal de Lille en 1865, et fonda, en 1867, le Progrès du Nord, dans lequel il combattit le gouvernement impérial.
Masure fut délégué, par les préfets de la région du Nord, près de la délégation de Tours, et, en octobre, fut nommé, par Gambetta, directeur général adjoint du personnel au ministère de l'Intérieur. Après avoir rempli ces fonctions à Tours et à Bordeaux, il donna sa démission en février 1871, quand Gambetta se retira, et alla reprendre à Lille la direction de son journal.
Lors de la visite des légitimistes au « comte de Chambord » à Anvers, il fut attaqué par ceux-ci, comme responsable, en raison de ses articles dans le Progrès du Nord, des désordres qui accompagnèrent à Lille le retour des visiteurs, et fut acquitté après une plaidoirie de Clément Laurier.
Le , il fut élu député de la 2e circonscription de Lille. Il s'agissait de remplacer Gambetta, qui avait opté pour le 20e arrondissement de Paris. Masure s'inscrivit à l'Union républicaine et fut des 363. Réélu comme tel, le , face à Henri Lefebvre, gérant du Propagateur du Nord et du Pas-de-Calais. Il obtint encore sa réélection, le , face à Bernard. Il soutint la politique opportuniste des cabinets Gambetta et Ferry.
Il ne se représenta pas en 1885, fut nommé, l'année suivante, entreposeur des tabacs au Mans, et y mourut presque aussitôt, le 15 octobre suivant.
Sources
- « Gustave Masure », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]