Guillaume de la Garde
Guillaume de la Garde (av.1325 – 1374)[1] est un chancelier de l'église de Beauvais, diacre, notaire du pape[2], évêque de Périgueux (1348-1349), archevêque de Brague au Portugal (1349-1361) [3], archevêque d’Arles (1361-1374) et patriarche de Jérusalem[3] (1369-1374).
Guillaume de la Garde | |
Biographie | |
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Naissance | |
Décès | |
Évêque de l'Église catholique | |
Patriarche titulaire de JĂ©rusalem | |
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Archevêque d’Arles | |
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ArchevĂŞque de Braga | |
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Évêque de Périgueux | |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Guillaume de la Garde est le frère de Bernard, seigneur de Pélissane et le neveu de son prédécesseur à l’archevêché d’Arles, Étienne de la Garde.
Il est promu archevêque d’Arles le [4]. En 1363[5], la venue en Provence d'Henri de Trastamare n’inspirant aucune confiance, Guillaume de la Garde entreprend de faire renforcer les défenses de l’église de Sainte-Marie de Ratis[6]. En 1365, il reçoit à Arles l’empereur Charles IV et lui met la couronne de roi d’Arles sur la tête le , lendemain des fêtes de Pentecôte, en présence des ducs de Savoie et de Bourgogne, dans l’église métropolitaine de Saint-Trophime. Pendant les troubles apportés en 1368 par Louis d'Anjou en Provence, Guillaume de la Garde s’étant ouvertement déclaré pour ce prince, est mis en accusation pour trahison et crime envers la reine Jeanne. Le sénéchal donne ordre à son lieutenant Luquet de Girardières de saisir le temporel de l’archevêque. Finalement l'intervention d'Urbain V auprès de Charles V amène progressivement la paix avec le traité du , la trêve du et le traité de paix définitif du . D’après Ciaconius il aurait été créé cardinal par Urbain V, mais selon Jean-Pierre Papon, il s'agit d'une erreur[3]. Il occupe de hautes fonctions à la cour pontificale d'Avignon comme membre de la Rote.
Ce prélat meurt en 1374, archevêque d’Arles, et patriarche de Jérusalem sous le nom de Guillaume V[7].
Notes et références
- Jean-Pierre Papon – Histoire générale de Provence, page 313, indique 1375.
- Bernard Guillemain - La cour pontificale d'Avignon 1309 -1376 - p. 354, note 503 :
- Il est reçu comme protonotaire le 29 janvier 1347.
- Jean-Pierre Papon – Histoire générale de Provence, page 313.
- Jean-Pierre Papon – Histoire générale de Provence, page 313, indique 1360.
- On trouve parfois la date de 1361.
- Sainte-Marie de Ratis ou Sainte-Marie-de-la-Mer étaient les noms médiévaux de l’actuel village camarguais des Saintes-Maries-de-la-Mer.
- Jean-Pierre Papon – Histoire générale de Provence, page 313, indique 1375
Voir aussi
Sources
- Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence - 1777
- Bernard Guillemain - La cour pontificale d'Avignon 1309 -1376 - Éditions E. de Boccard, 1966 (réimpression de la thèse de 1962)
Liens externes
- Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence, page 313 ; consultée le , ici