Accueil🇫🇷Chercher

Groupement des contrôles radioélectriques

Le groupement des contrôles radioélectriques (GCR) est un ancien service interministériel français d'écoutes radio. Créé dans les premiers mois du régime de Vichy et composé de salariés des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), il fournit des informations à la Résistance et au MI6.

Gabriel Romon, directeur technique du GCR.
Château des Cours, à Hauterive, accueillant le GCR, devenu hôtel de ville de la commune en 1950.

Histoire

Le GCR est créé le . Il est installé au château des Cours à Hauterive, près de Vichy où siège le régime de Vichy. Il possède également quatre centres secondaires en zone libre, à Francheleins (Ain), Bouillargues (Gard), Bordères-sur-l'Échez (Hautes-Pyrénées) et Argenton-sur-Creuse (Indre), ainsi que deux centres à Alger et à Tunis[1].

Sous la direction de Gabriel Romon, lui-même subordonné de Paul Labat, le GCR écoute officiellement les communications pour le régime de Vichy, mais officieusement, il transmet nombre d'informations à la Résistance intérieure française et au Secret Intelligence Service (MI6) par l'intermédiaire du PC Cadix. Romon et Labat sont également les superviseurs du matériel radio du réseau Alliance à partir de [2]. À partir de 1943, ses membres sont traqués par la Gestapo et déportés, où nombre d'entre eux trouvent la mort[3] - [4].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le groupement des contrôles radioélectriques est réactivé et mis pour emploi à la disposition du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) en 1948. Les contacts avec les services de renseignements anglais perdurent tout le long de l'histoire[5]. À l'été 1970, le GCR est administrativement intégré dans le SDECE.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.