Accueil🇫🇷Chercher

Grotte Jacqueline

La grotte Jacqueline est une grotte située sur le territoire de la commune de Pierre-la-Treiche, en rive droite de la Moselle. C'est la quatrième plus grande grotte du département de Meurthe-et-Moselle pour ce qui est du développement connu[1].

Grotte Jacqueline
Localisation
Coordonnées
48° 38′ 46″ N, 5° 56′ 08″ E
Pays
Région française|Région
DĂ©partement
Vallée
Localité voisine
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
223 m
Longueur connue
1 155 m
PĂ©riode de formation
Plus de 300 000 ans
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Grand Est
voir sur la carte de Grand Est
Localisation sur la carte de Meurthe-et-Moselle
voir sur la carte de Meurthe-et-Moselle

Cette grotte faisait partie initialement d'un endokarst situé sous le fond de la vallée de la Moselle ; cet endokarst a été recoupé lorsque la rivière s'est encaissée. Avant sa capture par la Meurthe, la Moselle a participé à la création et à l'élargissement de l'ensemble des grottes puis à leur comblement avec ses alluvions.

Historique

Cette grotte a été inventée par Jean Colin, habitant à Pierre-la-Treiche, en 1948 puis explorée partiellement par le Groupe spéléologique lorrain (Galerie G.S.L.) entre 1948 et 1949. C'est vers 1960 que Michel Louis (°1936 - †2001) et les membres de l'Association spéléologique de Haute-Marne basée à Saint-Dizier découvrent l'entrée L, la jonction et les boyaux Secondaires.

Classement spéléologique

L'ensemble de la cavité est de classe 1.

Entre décembre 1962 et janvier 1963[2] Michel Louis et les membres de l'USAN découvrent l'entrée A et la Nouvelle Galerie.

Faune

Le B. Brutel a découvert un diploure campodéidé à l'entrée du boyau après la première salle, mais l'unique exemplaire trouvé a été perdu avant d'être examiné[3]. En mars-avril 1963 deux séances de piégeage ont permis de récolter de nombreux biotes (acariens, aranéides, chiroptères, coléoptères, collemboles et diptères)[4].

Les entrées de la grotte abritent une faune troglophile comprenant notamment l'araignée Meta menardi.

Bibliographie

  • BenoĂ®t Losson, Karstification et capture de la Moselle (Lorraine, France) : vers une identification des interactions (Thèse de doctorat de gĂ©ographie, UniversitĂ© de Metz), Metz -pages=510 + annexes (196 pages) et planches (94 pages), (lire en ligne)
  • Michel Louis (dir.) et Daniel Lehmuller (dir.), « Grotte Jacqueline », Travaux et recherches spĂ©lĂ©ologiques tome III - "Contribution Ă  l'avancement du catalogue des cavitĂ©s de Meurthe-et-Moselle", Nancy pages=vol. 1 p. 88-91 + planches 26C et 26D dans vol. 2, Union spĂ©lĂ©ologique de l'agglomĂ©ration nancĂ©ienne et Association spĂ©lĂ©ologique de Haute-Marne,‎ (lire en ligne)

Notes et références

  1. « Grottes-Gouffres : Genèse des cavernes et cavités du département », sur le site du Comité départemental de spéléologie de Meurthe-et-Moselle (C.D.S. 54) (consulté le )
  2. Francis Dumont, « Calendrier des sorties pour l'année 1962-1963 », Travaux et recherches spéléologiques, Nancy, Union spéléologique de l'agglomération nancéienne, t. II,‎ , p. 3-6 (lire en ligne)
  3. Bruno Condé, « Présence de campodéidés cavernicoles en Lorraine et en Champagne », Bulletin de la Société des sciences de Nancy, Nancy, nouvelle série, t. VIII, nos 2-3,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  4. Francis Dumont, « Activités dans l'Est », Travaux et recherches spéléologiques, Nancy, Union spéléologique de l'agglomération nancéienne, t. II,‎ , p. 6 (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.