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Grandrieu (rivière)

Le Grandrieu est une rivière française qui coule dans le département de la Lozère, en France. C'est un affluent du Chapeauroux en rive gauche, donc un sous-affluent de la Loire par l'Allier.

le Grandrieu
le Viala
Illustration
Caractéristiques
Longueur 23,3 km [1]
Bassin 72,5 km2 [2]
Bassin collecteur la Loire
DĂ©bit moyen 1,11 m3/s (Grandrieu) [2]
RĂ©gime pluvial
Cours
Origine ruisseau des MazImberts
· Localisation Baraques de la Motte, Saint-Sauveur-de-Ginestoux
· CoordonnĂ©es 44° 43′ 21″ N, 3° 37′ 51″ E
Confluence le Chapeauroux
· Localisation Laval-Atger
· CoordonnĂ©es 44° 48′ 29″ N, 3° 41′ 42″ E
GĂ©ographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Lozère
Régions traversées Occitanie

Sources : SANDRE:« K21-0310 », Géoportail, Banque Hydro

GĂ©ographie

De 23,3 km de longueur[1], le Grandrieu naĂ®t sur le territoire de Saint-Sauveur-de-Ginestoux, commune du dĂ©partement de la Lozère situĂ©e sur le versant oriental de la Margeride. Son cours est globalement orientĂ© du sud-ouest vers le nord-est. Il se jette dans le Chapeauroux (rive gauche) Ă  Laval-Atger, petite localitĂ© situĂ©e Ă  une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Langogne.

Communes traversées

Le Grandrieu traverse ou longe les communes suivantes d'amont en aval :

Hydrologie

Le Grandrieu Ă  Grandrieu

Le dĂ©bit du Grandrieu a Ă©tĂ© observĂ© pendant une pĂ©riode de 64 ans (1944-2007), Ă  Grandrieu, localitĂ© du dĂ©partement de la Lozère, situĂ©e non loin du confluent avec le Chapeauroux[2]. La surface prise en compte est de 72,5 km2, soit 80 % du bassin versant total de la rivière.

Le module de la rivière Ă  Grandrieu est de 1,11 m3/s[2].

Le Grandrieu prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit fort marquĂ©es, avec des hautes eaux d'hiver portant le dĂ©bit mensuel moyen Ă  un niveau situĂ© entre 1,35 et 1,80 m3/s, de dĂ©cembre Ă  mai inclus (maximum en mars et surtout en avril). Ă€ partir du mois de mai, le dĂ©bit diminue rapidement jusqu'aux basses eaux d'Ă©tĂ© qui ont lieu de juillet Ă  septembre, avec une baisse du dĂ©bit moyen mensuel allant jusque 0,241 m3/s au mois d'aoĂ»t (241 litres par seconde)[2], ce qui est encore bien consistant.

Étiage ou basses eaux

Cependant, le VCN3 peut chuter jusque 0,050 m3/s, en cas de pĂ©riode quinquennale sèche, soit 50 litres par seconde[2], ce qui devient sĂ©vère.

Crues

D'autre part les crues peuvent ĂŞtre très importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 15 et 23 m3/s. Le QIX 10 vaut 28 m3/s, tandis que le QIX 20 se monte Ă  32 m3/s et le QIX 50 Ă  38 m3/s[2].

Le dĂ©bit instantanĂ© maximal enregistrĂ© a Ă©tĂ© de 69,4 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale Ă©tait de 21,8 m3/s le [2]. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des diffĂ©rents QIX de la rivière, il apparaĂ®t que cette crue Ă©tait bien plus que cinquantennale, peut-ĂŞtre centennale et vraisemblablement plus exceptionnelle encore.

Lame d'eau et débit spécifique

La lame d'eau Ă©coulĂ©e dans le bassin du Grandrieu est de 486 millimètres annuellement, ce qui est Ă©levĂ©, très nettement supĂ©rieur Ă  la moyenne d'ensemble de la France, et bien sĂ»r aussi Ă  celle de l'ensemble du bassin versant de la Loire (244 millimètres/an). Le dĂ©bit spĂ©cifique (ou Qsp) atteint 15,4 litres par seconde et par kilomètre carrĂ© de bassin[2].

Voir aussi

Notes et références

Ressource relative à la géographie :
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