Godfrey Way Mitchell
Godfrey Way Mitchell ( - ) est un ingénieur et entrepreneur anglais qui a fait de l'entreprise de construction George Wimpey une entreprise florissante.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(Ă 91 ans) Beaconsfield |
| Activité |
Biographie
Né à Peckham et éduqué à l'école des Haberdashers' Aske's Hatcham College (en) à Hatcham (en), Godfrey Mitchell a rejoint Rowe & Mitchell, l'entreprise d'extraction en carrière de son père à Alderney, après avoir quitté l'école[1]. Il devint officier du Royal Engineers en 1916 et servit en France[1], exploitant des carrières dans le Pas-de-Calais avec des prisonniers allemands[2].
Après sa démobilisation, il retourna en Angleterre et acquit George Wimpey. Il transforma cette petite entreprise de construction en une entreprise florissante qui exploitait le besoin de nouveaux logements après la Première Guerre mondiale. Il fut président de la compagnie de 1930 à 1973 et président à vie de 1973 jusqu'à sa mort[1].
Joueur de cricket amateur, il a également été membre de la vénérable Worshipful Company of Paviors (en) en 1948[1].
Godfrey Mitchell a été fait chevalier en 1948[3]. En 1957, il devint membre du Restrictive Trade Practices Act 1956 (en)[4].
Il est décédé à Beaconsfield en 1982[1].
Il était l'oncle de Peter D. Mitchell, lauréat du prix Nobel de chimie[5].
Bibliographie
- (en) John Prebble et Bruce Weber, Wandering in the Gardens of the Mind : Peter Mitchell and the Making of Glynn, Oxford University Press, .
- David J. Jeremy, « Sir Godfrey Way Mitchell », Dictionnary of Business Biography, vol. 4, Butterworths, 1985, p. 256-261
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Godfrey Way Mitchell » (voir la liste des auteurs).
- Godfey Way Mitchell at Oxford Dictionary of National Biography
- Prebble.
- Cornbank
- London Gazette, no 41067, 10 mai 1957, p. 2791
- E. C. Slater, « Peter Dennis Mitchell. 29 September 1920-10 April 1992 », Biographical Memoirs of Fellows of the Royal Society, vol. 40,‎ , p. 282–305 (JSTOR 770310)