Gloire Lyonnaise
'Gloire Lyonnaise' est un cultivar de rosier obtenu en 1884 par le fameux obtenteur lyonnais Jean-Baptiste Guillot. Il serait issu d'un croisement 'Baronne A. de Rothschild' x 'Madame Falcot'[1] - [2]. Il est toujours disponible dans les catalogues.
| 'Gloire Lyonnaise' | |
 Illustration du Journal des roses, août 1886. | |
| Type | Hybride remontant |
|---|---|
| Obtenteur | Guillot fils |
| Pays | France |
| Année | 1884 |
Description
Ce rosier hybride remontant[3] présente un buisson peu élevé très vigoureux et florifère exhibant des fleurs blanc crème (presque jaune pâle au cœur)[4] semi-doubles à doubles sur de longs pédoncules. Le bois est vert brunâtre et peu épineux[2] - [5]. Il nécessite un emplacement ensoleillé. Il éclaire les plantes-bandes et peut être cultivé en pot[6].
Cette variété était fort prisée à la Belle Époque dans toute l'Europe et aux États-Unis. L'homme de lettres et dramaturge russe Anton Tchekhov, grand amateur de roses, en possédait dans le jardin de sa villa de Yalta en Crimée[7]. On peut l'admirer notamment à l'Europa-Rosarium de Sangerhausen et à la roseraie du Val-de-Marne de L'Haÿ-les-Roses.
Rose 'Gloire Lyonnaise' Ă Sangerhausen
Rose épanouie
Buisson de 'Gloire Lyonnaise' début juin
Notes et références
- Le Deutsche Rosen-Zeitung estime plutĂ´t qu'il serait issu de 'Capitaine Christy' x 'Madame Falcot'.
- Journal des roses, août 1886.
- François Joyaux le classe comme hybride de thé.
- Roseraie Guillot
- (en) Fiche Help Me Find
- (en) Peter Beales, Description.
- (en) Heritage Roses in Crimea
Bibliographie
- François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, éd. Ulmer, 2015, pp. 238, 240