Gláfkos Klirídis
Gláfkos Klirídis (en grec Γλαύκος Κληρίδης, souvent écrit en français Glafcos Clerides ou Cléridès), né le à Nicosie (colonie britannique de Chypre) et mort le dans la même ville, est un homme politique chypriote.
| Gláfkos Klirídis Γλαύκος Κληρίδης | ||
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| Fonctions | ||
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| Président de la république de Chypre | ||
| – (10 ans) |
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| Prédécesseur | Giórgos Vasileíou | |
| Successeur | Tássos Papadópoulos | |
| – Intérim (5 mois et 11 jours) |
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| Prédécesseur | Níkos Sampsón (de facto) | |
| Successeur | Makários III | |
| Biographie | ||
| Nom de naissance | Gláfkos Ioánnou Klirídis | |
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Nicosie (colonie britannique de Chypre) | |
| Date de décès | ||
| Lieu de décès | Nicosie (Chypre) | |
| Nationalité | chypriote | |
| Parti politique | Rassemblement démocrate | |
| Religion | orthodoxe | |
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| Présidents de la république de Chypre | ||
Il est président de la république de Chypre de juillet à décembre 1974 (par intérim) et de 1993 à 2003. Acteur de l'indépendance chypriote, il était un homme politique modéré qui œuvra pour la réunification de son pays et pour le rapprochement avec l'Europe. Il fut également le premier président chypriote grec à se rendre dans la partie nord de l'île pour négocier avec son vis-à-vis turc.
Biographie
Après avoir servi dans la Royal Air Force au cours de la Seconde Guerre mondiale, Gláfkos Klirídis devient juriste et membre de l'EOKA, organisation en lutte contre la présence britannique à Chypre.
En 1959, il participe à la conférence de Londres sur l'avenir de Chypre, puis devient ministre de la Justice pendant la période de transition jusqu'à l'indépendance du pays en . Élu à la Chambre des représentants, il en est le premier président jusqu'en 1976. C'est à ce titre qu'il assure l'intérim de la présidence de la République après l'échec du coup d'État de et jusqu'au retour du président Makarios en décembre de la même année.
Homme politique modéré, il fonde en 1976 le Rassemblement démocratique (Demokrátikos Synagérmos), une formation conservatrice favorable à la réunification de l’île et au renforcement des liens avec l’Europe.
Candidat à la présidentielle de 1993, il est élu au second tour le en battant le président sortant Giórgos Vasileíou. Cinq ans plus tard, il est réélu face à Giórgios Iakóvou. Enfin, candidat à un troisième mandat en 2003, il est cette fois-ci battu par Tássos Papadópoulos et quitte la présidence après dix ans.
On retient également de lui qu'il est en le premier président chypriote grec à effectuer une visite dans la partie nord de l’île, dans le cadre de négociations directes avec le président chypriote turc, Rauf Denktaş.