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Giovanni Battista Palletta

Giovanni Battista Palletta, né le à Montecrestese et mort le à Milan, est un médecin et chirurgien italien.

Giovanni Battista Palletta
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  84 ans)
Milan
Activités

Biographie

Giovanni Battista Palletta naquit en 1748 au village de Montecrestese[1], dans la Val d'Ossola. Après avoir fait ses humanités au collège des jésuites de Brigue, en Valais, il vint à Milan, où il étudia l’anatomie sous Patrini, la médecine sous Galardi et la chirurgie sous Bernardino Moscati. Il alla ensuite à Padoue pour y perfectionner ses connaissances en assistant aux leçons de Jean-Baptiste Morgagni. Il venait d’obtenir le grade de docteur en médecine, lorsqu’il fut nommé professeur d’anatomie à Mantoue par l’impératrice Marie-Thérèse, qui voulait fonder dans cette ville une université. Ce projet n’ayant pas eu d’exécution, Palletta retourna à Milan en 1774, et, après quatre ans de travaux et d’études, il se rendit à Pavie, où il se fit reconnaître comme docteur en chirurgie (1778). Revenu à Milan, il y fut nommé chirurgien-adjoint, démonstrateur d’anatomie, professeur de clinique chirurgicale, et enfin chirurgien en chef du grand hôpital en 1787. En 1796, on lui attribua la chaire d’anatomie à l’école spéciale créée à l’hôpital de Milan, et il l’occupa jusqu’en 1818. Palletta continua d’exercer ses fonctions de chirurgien major à l’hôpital jusqu’au moment de sa mort, survenue à Milan le , à l’âge de 84 ans[1].

Ĺ’uvres

Ses ouvrages, dans lesquels on reconnaît un observateur judicieux et un praticien consommé, sont écrits avec pureté et même avec élégance : quelques-uns sont en latin, tous les autres sont en italien. En voici les titres :

  • Nova gubernacula testis Hunteriani, et tunicæ vaginalis anatomica descriptio, Milan, 1777, in-4° ;
  • De nervis crotaphitico et buccinatorio, Milan, 1784, in-4°, fig. Ce mĂ©moire a Ă©tĂ© rĂ©imprimĂ© Ă  Leipzig et insĂ©rĂ© par Christian Friedrich Ludwig dans ses Scriptores neurologici minores.
  • De structura uteri, Leyde, 1785, in-8°, publiĂ© par Eduard Sandifort ;
  • Adversaria chirurgica prima, Milan, 1785, in-4°, fig. Ce recueil contient :
    • Nempe de claudicatione congenita ;
    • ExpĂ©riences sur le sang humain chaud ;
    • Observations anatomico-pathologiques sur la cyphosis paralytique. Ces observations ont Ă©tĂ© traduites en allemand par Clusius.
  • Dissertation sur cette question : « Produire de nouvelles expĂ©riences pour dĂ©montrer avec plus de sĂ»retĂ© si l’air fixe est applicable avec avantage ou non dans toutes sortes de maladies, » Mantoue, 1781, in-4° ;
  • Dissertations de chirurgie, Venise, 1795, in-4° ;
  • Exercitationes pathologicæ, Milan, 1820, 2 vol. in-4° ;
  • De quelques fractures remarquables des os, ibid., in-4°, fig.

On trouve de Palletta dans le recueil d’opuscules de Milan (Scelta d’opuscoli) :

  • Splenitis phlegmodes, ou la VĂ©ritable inflammation de la rate (1784, t. 3, p. 331) ;
  • Trismus a mercurio, ou l’ImpossibilitĂ© d’abaisser la mâchoire infĂ©rieure par suite des frictions mercurielles (1787, t. 2 , p. 404).

Dans les Mémoires de l’institut italien :

  • De la lithotomie de Celse ;
  • De la hernie vaginale ;
  • De l’Du traitement du polype utĂ©rin (t. 1er, part. 1re, p. 86 et suiv.) ;
  • De l’accouchement avec prĂ©sentation du bras (1808, t. 2, p. 361) ;
  • De la vĂ©sicule ombilicale et ses usages dans le fĹ“tus (ibid.) ;

Dans les Annales universelles de médecine du docteur Annibale Omodei :

  • Du spasme facial (vol. 24, fascicule 70, p. 51) ;
  • Histoire d’une matrice amputĂ©e (ibid., p. 43) ;
  • Sur la morsure de la vipère (vol. 25, fasc. 74, p. 187, annĂ©e 1823) ;
  • Observation sur un glossocèle ou procidence de la langue (ibid., p. 194) ;
  • Histoire d’une symphysĂ©otomie (ibid., p. 218) ;
  • Sur le scleroma et l’endurcissement du tissu cellulaire des nouveau-nĂ©s (vol. 28, fasc. 82, p. 5). Ce mĂ©moire a Ă©tĂ© traduit en français et insĂ©rĂ© dans les Archives gĂ©nĂ©rales de mĂ©decine, t. 5 et 9.
  • Second mĂ©moire sur le mĂŞme sujet (vol. 35, fasc. 103-184, p. 17) ;
  • Rapport fait Ă  l’institut de Milan sur la china (vol. 33, fasc. 99, p. 297, annĂ©e 1827) ; — Sur les varices (vol. 46, fasc. 136, p. 74, annĂ©e 1828).

Enfin Palletta a traduit du suédois en italien le Traité des maladies des enfants de Rosen de Rosenstein, et de l’allemand de Bruninghausen : Nouvelle méthode pour traiter les fractures du col du fémur sans claudication. Le docteur Carron du Villars a publié une Notice nécrologique sur le professeur J.-B. Palletta, Paris, 1833, in-8°.

Bibliographie

  • « Giovanni Battista Palletta », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Notes et références

  1. (it) Ottorino Uffreduzzi, « Palletta, Gian Battista in "Enciclopedia Italiana" », sur treccani.it, (consulté le ).

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