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Giovanni Antonio Sogliani

Giovanni Antonio Sogliani ou Giovannantonio di Francesco Sogliani[1] (1492 - ) est peintre italien de la Renaissance, apprécié pour sa capacité à représenter figurativement l'esprit de la Contre-Réforme.

Giovanni Antonio Sogliani
Naissance
Décès
Période d'activité
Activité
Lieu de travail
St Dominique et ses Frères nourris par les Anges (1536), couvent San Marco, Florence.

Biographie

Il travailla pendant plus de 25 ans dans l'atelier de Lorenzo di Credi dans le style de Fra Bartolomeo et Mariotto Albertinelli[2].

Sogliani exécuta des peintures de l'abside du Dôme de Pise où il termina même la Madone avec les saints et la Madone des Grâces, commencée par Andrea del Sarto.

Il mourut Ă  cinquante ans d'une maladie de la prostate.

Ĺ’uvres

  • Cenacolo di Candeli (1510-1514), rĂ©fectoire de Santa Maria di Candeli, Borgo Pinti, Florence.
  • Martyre de San Acasio, Basilique San Lorenzo de Florence
  • Circoncision, San Domenico, Prato
  • Cenacolo de Sogliani, Vision de saint Dominique (1536), grand rĂ©fectoire du couvent San Marco.
  • JĂ©sus lavant les pieds Ă  un apĂ´tre (1531), Ă©glise Santa Maria delle Grazie, Anghiari
  • La Cène (1531)[3] et Jeune esclave, Ă©glise Santa Maria delle Grazie, Anghiari.
  • Concezione della Vergine del Sogliani, chapelle Sant'Anna, annexe de l'HĂ´pital Bonifacio de Florence, transfĂ©rĂ©e dans la galerie de l'HĂ´pital Santa Maria Nuova.
  • La Vierge Ă  l'Enfant avec saint Jean-Baptiste, dĂ©pĂ´t de la ville de Langrune-sur-Mer au musĂ©e des beaux-arts de Caen[4].
  • Nombreux dessins au dĂ©partement des arts graphiques du musĂ©e du Louvre
  • Santa Caterina d'Alessandria, Milan, Pinacothèque Brera
  • Le Sacrifice de CaĂŻn et Le sacrifice d'Abel, Pise, cathĂ©drale.
  • Beaux-Arts de Paris :
    • Deux jeunes gens portant des plats[5], pierre noire, H. 0,420 ; L. 0,262 m. Au verso : deux figures assises Ă  la pierre noire et un Christ debout avec sa croix, piquĂ© Ă  l'aiguille. Les deux figures du recto portant des plats sont vraisemblablement destinĂ©es Ă  prendre place dans une composition illustrant un banquet, peut ĂŞtre des Noces de Cana. L'homme assis du verso avec une jeune femme est Ă  mettre en relation avec deux feuilles du cabinet des dessins de Rome. Les contours du Christ rĂ©dempteur apparaissent de manière similaire sur un dessin de la galerie des Offices Ă  Florence[6].
    • Ange jouant du luth[7], pierre noire, rehauts de blanc sur papier bleu, H. 0,248 ; L. 0,148 m. On peut supposer que Sogliani destinait cet ange Ă  une Sainte Conversation de sa propre invention. On peut rapprocher cette feuille de la Vierge Ă  genoux du musĂ©e du Louvre , d'une Jeune femme agenouillĂ©e du MusĂ©e des Beaux-Arts d'Ottawa et de la Femme agenouillĂ©e du musĂ©e des Beaux-Arts de Lille[8].
    • Personnage drapĂ© debout, tenant une palme dans la main gauche[9], pierre noire et craie blanche, H. 0,340 ; L. 0,165 m. Au verso : personnage drapĂ© debout, tenant un philactère, Ă  la pierre noire. Etude pour la figure de Bernard de Clairvaux Ă  droite de La Querelle autour de l'ImmaculĂ©e Conception de la Galleria dell'Accademia Ă  Florence[10].

Notes et références

  1. Base Joconde.
  2. Vasari.
  3. Vasari dans Le Vite considérait ce tableau comme la meilleure œuvre de Sogliani.
  4. Compte-rendu municipal.
  5. « Deux jeunes gens portant des plats, Giovanni Antonio Sogliani », sur Cat'zArts.
  6. Sous la direction d'Emmanuelle Brugerolles, Le dessin Ă  Florence au temps de Michel-Ange, Carnets d'Ă©tudes 13, Beaux-arts de Paris les Ă©ditions, 2009-2010, p 38-41, Cat. 6.
  7. « Ange jouant du luth, Giovanni Antonio Sogliani », sur Cat'zArts.
  8. Sous la direction d'Emmanuelle Brugerolles, Le dessin Ă  Florence au temps de Michel-Ange, Carnets d'Ă©tudes 13, Beaux-arts de Paris les Ă©ditions, 2009-2010, p 42-45, Cat. 7.
  9. « Personnage drapé debout, tenant une palme dans la main gauche », sur Cat'zArts.
  10. Sous la direction d'Emmanuelle Brugerolles, Le dessin Ă  Florence au temps de Michel-Ange, Carnets d'Ă©tudes 13, Beaux-arts de Paris les Ă©ditions, 2009-2010, p 46-49, Cat. 8.

Annexes

Bibliographie

  • Chris Fischer, « Une Vierge Ă  l'Enfant de Giovanni Antonio Sogliani », Cahiers du MusĂ©e des Beaux-Arts de Caen, no 1, Caen, 2010, p. 8-17.
  • (it) Giorgio Vasari, Le Vite, 1568.

Liens externes

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