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Giovanni Antonio Astori

Giovanni Antonio Astori, né le à Venise et mort dans cette même ville le , est un érudit italien du commencement du XVIIIe siècle.

Giovanni Antonio Astori
Biographie
Naissance
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Demade Olimpico
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Biographie

Né à Venise, le , il s’adonna de bonne heure à l’étude de la langue latine, des belles-lettres, du dessin et de la musique. Après avoir fait son cours de philosophie, il étudia la langue grecque, dans laquelle il fit les plus grands progrès. Ayant perdu ses parents en 1698, il entra dans les ordres ; son mérite lui attacha des protecteurs, qui lui offrirent des places que l’amour des lettres lui fit refuser ; il fut membre, et même secrétaire de l’Académie des Animosi de Venise ; il fut aussi de celle des Arcades de Rome, sous le nom de Demade Olimpico. Il était en commerce de lettres avec un grand nombre de savants, tant italiens qu’étrangers, et compta au nombre de ses amis Alessandro Burgos, évêque de Catania, Domenico Guglielmini, Michelangelo Fardella, l’abbé Domenico Lazzarini, Apostolo Zeno, le marquis Scipione Maffei, Giovanni Poleni, Giovanni Battista Morgagni, etc. Astori fut d’abord maître de chœur et de cérémonies, ensuite chanoine de l’église ducale de St-Marc ; il mourut le , et fut enterré dans l’église des pères de l’oratoire.

Ĺ’uvres

  • Commentarium in antiquum Alcmanis poetæ laconis monuntentum, Venise, 1697, in-fol. Cet ouvrage, dĂ©diĂ© par l’auteur au cĂ©lèbre Magliabechi, se trouve encore dans le tome 2 de la Galleria di Minerva, Venise, 1697, in-fol., et fut de nouveau publiĂ© par Sallengre, tome 2 du Novus Thesaurus antiquitatum romanarum, la Haye, 1718, in-fol.
  • De Deo Brotonte Epistola, dans le tome 2 de la Galleria di Minerva. Cette dissertation fut faite Ă  l’occasion d’un buste de marbre qui portait cette inscription : Bono Deo Brotonti, qu’on doit lire Brontonti. c’est-Ă -dire Jovi Tonanti, Deo Domestico sacrum. Cette dissertation a aussi Ă©tĂ© rĂ©imprimĂ©e dans Sallengre, tome 2 du recueil ci-dessus.
  • Plusieurs lettres en forme de dissertations, sur des mĂ©dailles, des staturines, telles que sur le dieu TĂ©lesphore, sur les dieux Cabires, etc., insĂ©rĂ©es dans diverses collections.
  • Mantui, tragĹ“dia sacra musice recitanda, etc., Venise, 1713, sans nom d’imprimeur.
  • Supplices, tragĹ“dia sacra, ibid., 1713, sans nom d’imprimeur.
  • Enfin, plusieurs opuscules grecs, latins et italiens, en prose, et mĂŞme en vers, Ă©pars dans divers recueils ; on croit aussi qu’il avait traduit en italien le TraitĂ© du Sublime de Longin : cette traduction Ă©tait mĂŞme annoncĂ©e dans le tome 1er de la Galleria di Minerva, mais elle n’a jamais paru.

Bibliographie

  • « Astori (Jean-Antoine) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

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