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Gino Parin

Federico Guglielmo Jehuda Pollack, connu sous le nom de Gino Parin, né le à Trieste et mort le à Bergen-Belsen, est un peintre italien d'ascendance juive, connu pour ses portraits de femmes. Il est aussi connu sous le nom de Friedrich Pollak ou Polak.

Gino Parin
Autoportrait (années 1900).
Naissance
Décès
(Ă  67 ans)
Bergen-Belsen
Nationalités
Activité
Lieu de travail

Biographie

Formation

Gino Parin commence ses études dans sa ville natale avec Eugenio Scomparini (qui a peut-être inspiré son pseudonyme), va ensuite à l'Académie des beaux-arts de Venise. Il termine ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Munich avec Karl Raupp[1]. C'est là qu'a lieu sa première exposition.

Carrière artistique

Au début, Gino Parin est surtout un caricaturiste, développant une satire de la bourgeoisie classique allemande.

Portrait de Fanny Tedeschi

Quand il retourne à Trieste après avoir habité Paris, il commence à peindre des portraits, la production d'une longue série consacrée à la famille d'Ernesto Lackenbacher, une commandite de la Riunione Adriatica di Sicurtà et Moise Mario Tedeschi, un ingénieur. En 1913, il remporte une médaille d'or au XI Internationalen Kunstausstellung dans le Cross.

Entre les deux guerres, il expose à Vienne (où il a été membre de la Hagenbund) et Trieste, et avait deux expositions à la Biennale de Venise. Il a également participé à des expositions à l'étranger et a reçu une médaille d'or à l'Internazionale Quadriennale de Turin en 1923[1]

Il maintient des liens étroits avec l'Allemagne, bien que les lois raciales lui interdisent d'exposer après 1938. Quand il était un jeune homme, il avait acquis la nationalité suisse et a été un résident légal de Campo Blenio[2]. Néanmoins, il a été arrêté en Italie et déporté au camp de concentration de Bergen-Belsen. Le long du chemin, il tombe gravement malade et meurt peu de temps après son arrivée.

Vie privée

Durant une visite à Paris, il rencontre Ella Auler (1875-1962), une artiste et musicienne de Saint-Louis, dans le Missouri. Plus tard, ils se marient. Leur fils, Edgar, émigre aux États-Unis et avec sa femme, Ingri, devient un célèbre écrivain et illustrateur de livres pour enfants.

Références

  1. Biographical notes @ the Ă–sterreichisches Biographisches Lexikon.
  2. Biographical data @ SIKART.

Bibliographie

  • Claudia Ragazzoni, Gino Parin, Fondazione CRTrieste, 2003.
  • Fabio Lamacchia, Gino Parin, Il suo album ricordi. Galleria editrice Artè, Trieste, 1994.
  • (en) « Gino Parin », extrait de la notice dans le dictionnaire BĂ©nĂ©zit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  • Balz Spörri, RenĂ© Staubli, Benno Tuchschmid, Les victimes oubliĂ©es du IIIe Reich : les dĂ©portĂ©s suisses dans les camps nazis, Neuchâtel, Alphil, 2021 (ISBN 978-2-88950-067-3). Un chapitre est consacrĂ© Ă  Gino Parin, p. 263-276. L'ouvrage a prĂ©alablement Ă©tĂ© publiĂ© en allemand sous le titre Die Schweizer KZ-Häftlinge : Vergessene Opfer des Dritten Reichs, Basel, NZZ Libro, 2019.

Liens externes

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