Gino Franzi

Né à Turin, Gino Franzi commence à jouer au théâtre dans des compagnies piémontaises, puis, doté d'une bonne voix, il choisit le monde de la chanson, faisant ses débuts en public en 1910. En 1912, il lance la chanson Fili d'oro, de Francesco Buongiovanni et Giovanni Capurro, un succès de enregistré par la suite par divers chanteurs dont Carlo Buti et Claudio Villa.

Après la fin de la Première Guerre mondiale, il est engagé pour se produire à Paris, où il chante en italien et en français. Les années suivantes, il lance des chansons comme Addio Tabarin, Ninnolo , Come una coppa di champagne , devenant l'un des représentants majeurs d'un type de chanteur lié à des thèmes dramatiques, de découragement, de déception, d'adieu mélancolique et d'amour mal compris[1].

Au fil des années, le style de Gino Franzi tombe dans l'oubli, réapparaissant en 1948 dans des compagnies de revue, tentant de relancer son ancien répertoire[1].

Il meurt oublié, à Milan, peu après Noël 1958, et est inhumé au Cimetière majeur de Milan[2].

• (it)AA.VV., Almanacco letterario, Bompiani, 1975.
• (it) AA.VV., Biblioteca e raccolta teatrale del Burcardo, Rome.
• (it) G. Declerc, Dictionnaire des littératures de langue Française - J.-P. Beaumarchais, D. Couty, A. Rey, Larousse Bordas, 1998.
• (it) Rodolfo De Angelis, Caffè Concerto - Memorie di un canzonettista, Edizioni S.A.C.S.E., 1940.
• (it) Il Dizionario della Canzone Italiana, Armando Curcio Editore, 1990.
• (it) Enciclopedia dello Spettacolo, Casa Editrice Le Maschere/Sansoni, 1954.
• (it) Enciclopedia della Musica, Rizzoli/Ricordi, 1972.
• (it) Orio Vergani, Abat Jour, Longanesi, 1973.

• Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :

  • Dizionario biografico degli italiani
  • Enciclopedia De Agostini