Gerland de Caltagirone
Gerland de Caltagirone, ou Gerland d'Apolloni ou encore Gerland d'Alémanie est un bienheureux de l'Église catholique qui fut vénéré par les Hospitaliers.
| Gerland de Caltagirone | |
  Représentation de Gerland de Caltagirone (Malte, XVIIe siècle)  | |
| Naissance | ? | 
|---|---|
| Décès | 1242  Caltagirone  | 
| Ordre religieux | Ordre du Temple récupéré par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem  | 
| Vénéré par | Ordre de Saint-Jean de Jérusalem  | 
| Fête | 19 juin | 
Biographie
Il vécut en Sicile du temps de Frédéric II du Saint-Empire mais on sait peu de choses à son propos si ce n'est qu'il était connu pour ses miracles, en particulier envers les enfants malades. Il a vécu à proximité de Caltagirone dans l'église de Santa Maria del Tempio où il est mort en 1242 et où se trouvait son tombeau. Une relique de ce bienheureux a peut-être été transportée dans la cathédrale Saint-Julien de Caltagirone[1] - [N 1].
Histoire
La commanderie de Santa Maria del Tempio, proche de Caltagirone fut d'abord la propriété des Templiers avant sa dévolution aux Hospitaliers à la suite du procès de l'ordre du Temple. Même si certains historiens médiévistes emploient le conditionnel à propos du fait que Gerland de Caltagirone puisse avoir été Templier, on sait qu'il vivait dans cette commanderie[N 2] et qu'il fut vénéré après son décès par les occupants du lieu mais qu'il ne fut pas l'objet d'une dévotion à l’échelle de l'Ordre tout entier[2]. Ce n'est qu'au XIVe siècle que les Hospitaliers demandèrent à ce qu'il soit déclaré bienheureux et il ne fut jamais élevé au rang de saint[1]. Les diverses représentations qu'on a de lui sont toujours en habit hospitalier et il semblerait que cet ordre religieux ait préféré occulter son appartenance à l'ordre du Temple[2].
Notes
- (it) Basilica Cattedrale di San Giuliano. Il s'agit de la relique de sa tête, cf. Cerrini 2009, p. 36.
 - L'église Santa Maria del Tempio faisait partie de la commanderie.
 
Références
- (en) Kristjan Toomaspoeg, « The Templars and Their Trial in Sicily », dans The Debate on the Trial of the Templars, 1307-1314, Ashgate Publishing, , 399 p. (lire en ligne), p. 282-283
 - Simonetta Cerrini, La révolution des Templiers : Une histoire perdue du XIIe siècle, Paris, Librairie Académique Perrin, , 364 p. (ISBN 978-2-262-03078-0, présentation en ligne), p. 36
 
Bibliographie
- Henri Bresc et Jacques Rovinski, « Les miracles du bienheureux Gerland de Caltagirone (1327) », dans Cahiers du Centre des études médiévales de Nice, , p. 25-37
 - (la) Ottavio Gaetani, « Inventio et Miracula Beati Gerlandi Equitis », dans Viae Sanctorum Siculorom : Ex Antiquis Graecis Latinisque,  (lire en ligne), p. 234-239 
- Première description faite de ce bienheureux, source fréquemment citée par les historiens.
 
 
