Gephi
Gephi est un logiciel libre d'analyse et de visualisation de réseaux, développé en Java et fondé sur la plateforme NetBeans[3].
Développé par | Mathieu Bastian, Eduardo Ramos Ibañez, Mathieu Jacomy, Taras Klaskovsky, Ernesto Aneiros, Vojtech Bardiovsky, Cezary Bartosiak, Daniel Bernardes, Julian Bilcke, Antonio Patriarca, Yudi Xue[1] |
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Première version | [2] |
Dernière version | 0.9.7 () |
DĂ©pĂ´t | github.com/gephi/gephi |
État du projet | bêta |
Écrit en | Java, OpenGL |
Système d'exploitation | Linux, Microsoft Windows et Macintosh famille de systèmes d'exploitation |
Environnement | Linux, Windows, Mac OS X |
Formats lus | GEXF (d) et comma-separated values |
Formats Ă©crits | GEXF (d) et comma-separated values |
Langues | Anglais, français, espagnol, portugais, chinois, tchèque, allemand, japonais, russe |
Type | Visualisation de réseaux |
Licence | GNU General Public License, Common Development and Distribution License |
Site web | gephi.org |
Historique
Initialement développé par des étudiants de l'université de technologie de Compiègne (UTC)[4], en France, Gephi a été sélectionné pour le Google Summer of Code cinq années consécutives entre 2009 et 2013. Il a remporté en 2010 le prix Duke's Choice d'Oracle dans la catégorie Innovative Technical Data Visualization[5].
Sa dernière version majeure, 0.9.0, a été lancée en [6], avec une mise à jour 0.9.1 en [7] et 0.9.2 en . Elles font suite aux versions 0.6.0 (2008), 0.7.0 (2010), 0.8.0 (2011), 0.8.1 (2012), et 0.8.2 (2013)[8].
Utilisation
Gephi est notamment utilisé dans des projets de recherche scientifique et de journalisme de données. Il a par exemple servi à visualiser la connectivité globale du contenu du New York Times[9], à analyser l'activité sur le réseau Twitter en réaction à des évènements[10] - [11], ainsi qu'à l'analyse de réseaux traditionnels[12].
Le logiciel et ses algorithmes ont inspiré LinkedIn pour la création de InMaps[13], et sont utilisés pour les visualisations de réseaux de Truthy, un projet de l'université de l'Indiana[14].
L'un des principaux intérêts de l'utilisation de Gephi pour cartographier des données est la possibilité d'utiliser de nombreux calculs liés à la théorie des graphes pour les appliquer aux données utilisées. Cela permet ainsi de visualiser quels sont les éléments d'un réseau les plus centraux, les plus éloignés, les mieux connectés, etc. De nombreux plugins[15] existent également pour permettre de cartographier des ensembles de données très variés.
- Correspondance à l'intérieur d'une organisation internationale[16].
- RĂ©seau social d'un utilisateur de Facebook.
- Réseau de contributeurs d'un projet Wikipédia.
- RĂ©seau de neurones.
- Sociogramme de Moreno.
Gephi Consortium
Le Gephi Consortium est une association loi 1901 qui coordonne le développement des prochaines versions de Gephi et de la communauté autour du logiciel[17]. Il prolonge l'activité de l'Association Gephi, créée en 2008. Parmi ses membres figurent SciencesPo, Linkfluence, WebAtlas et Quid[18].
Formats de fichiers
- GEXF[19]
- GDF
- DOT (langage) (implémentation partielle)
- GraphML
- Graph Modelling Language
Notes et références
- Gephi team - Core developers.
- https://launchpad.net/gephi/0.6/0.6alpha1 Gephi version 0.6a1 release date.
- Mathieu Bastian, « Gephi: An Open Source Software for Exploring and Manipulating Networks », AAAI Publications, Third International AAAI Conference on Weblogs and Social Media,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Patrice Desmedt, « Sébastien Heymann - Le cartographe des données », (consulté le ).
- Duke's Choice Award Winners.
- Gephi 0.9 released.
- Gephi updates with 0.9.1 version.
- Liste des versions, sur GitHub.
- Kalev H. Leetaru, « Culturomics 2.0:Forecasting Large-scale human behavior using global news media tone in time and space », First Monday,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Miriyam Aouragh, « Collateral Damage: #Oslo Attacks and Proliferating Islamophobia », Jadaliyya,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Panisson, « The Egyptian Revolution on Twitter - Featured on the PBS News Hour », (consulté le ).
- Debora C. Correa, « Using Digraphs and a Second-Order Markovian Model for Rhythm Classification », Complex Networks,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « LinkedIn Labs - InMaps ».
- Truthy.
- https://marketplace.gephi.org/.
- Martin Grandjean, « La connaissance est un réseau. Perspective sur l'organisation archivistique et encyclopédique », Les Cahiers du Numérique, vol. 10, no 3,‎ , p. 37-54 (lire en ligne, consulté le ).
- The Gephi Consortium.
- « The Gephi Consortium - Members », The Gephi Consortium (consulté le ).
- GEXF file format.