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Georges Pioch

Georges Pioch (né à Paris 2e le et mort à Nice le ) est un journaliste et un homme politique français.

Georges Pioch
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  79 ans)
Nice
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique

En 1921, il est élu suppléant au Comité directeur du Parti communiste (PC). Exclu du PC en 1923, il était devenu, cette même année, secrétaire général de l'Union sociale-communiste, puis, en 1931, président de la Ligue internationale des combattants de la paix.

Biographie

  • 1886 : Ă  partir de cette date, il fait paraĂ®tre plusieurs recueils de poèmes au Mercure de France.
  • 1900 : il devient critique théâtral et littĂ©raire au Libertaire.
  • 1904 : il adhère Ă  l'Association internationale antimilitariste (AIA), dès la fondation de celle-ci. En novembre, il rĂ©dige le manifeste destinĂ© aux conscrits, Paroles Ă  ceux qui vont souffrir, publiĂ© dans l'Action antimilitariste. Enfin, il publie son premier roman : L'Impuissance d'Hercule.
  • 1910 : il devient rĂ©dacteur en chef de Gil Blas.
  • 1914 : il devient rĂ©dacteur en chef des Hommes du jour
  • 1915 : il rejoint la SFIO.
  • 1917 : il est l'un des fondateurs du Journal du peuple
  • 1918 : Ă  la crĂ©ation du Club du Faubourg, il en est le principal orateur.
  • 1919 : il collabore Ă  l'Internationale, se rapproche du ComitĂ© de la IIIe Internationale et milite au ComitĂ© de la SociĂ©tĂ© des amis du peuple russe.
  • 1920 : il est signataire de l'« Appel aux socialistes », qui paraĂ®t dans le Bulletin communiste. Au printemps, il est Ă©lu secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration de la Seine de la SFIO. Durant l'Ă©tĂ©, il assure le secrĂ©tariat du ComitĂ© d'action pour la libĂ©ration des emprisonnĂ©es du « complot ».
  • 1921 : il est Ă©lu meilleur orateur pour « l'Ă©loquence sociale » et second « Prince du Verbe ». En dĂ©cembre, lors du congrès de Marseille du Parti Communiste, il est Ă©lu supplĂ©ant au ComitĂ© directeur et nommĂ© Ă  la sous-commission d'administration et de propagande. Lors du congrès fĂ©dĂ©ral de la Seine, qui avait prĂ©cĂ©dĂ© le congrès national, il avait attaquĂ© verbalement Boris Souvarine, partisan de l'Internationale communiste (IC). Cette mĂŞme annĂ©e, il devient membre de la Ligue des droits de l'homme.
  • 1922 : au ComitĂ© exĂ©cutif de l'IC, LĂ©on Trotsky s'en prend vigoureusement au pacifisme de Pioch. En aoĂ»t, ce dernier perd son poste de secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral de la Seine. En novembre, Trotsky exige la renonciation Ă  l'appartenance, notamment, Ă  la Ligue des droits de l'homme. En dĂ©cembre, Pioch est exclu de L'HumanitĂ©, oĂą il est collaborateur littĂ©raire. Dans une lettre adressĂ©e au principal dirigeant de l'IC, Zinoviev, l'envoyĂ© de l'IC en France Ă©crit que Pioch « ridiculise le parti ».
  • 1923 : Pioch est exclu du PC. En avril, il devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Union socialiste-communiste (USC).
  • 1924 : l'USC s'Ă©tiolant, Pioch se consacre au journalisme (collaborant, notamment, Ă  Paris-Soir ) et Ă  la propagande pacifiste.
  • 1926 : il signe « L'Appel aux consciences ».
  • 1927 : il collabore au RĂ©fractaire.
  • 1928 : il appartient au ComitĂ© de dĂ©fense des victimes du fascisme; signe « L'Appel au bon sens ».
  • 1930 : il devient membre du ComitĂ© central de la Ligue des droits de l'homme.
  • 1931 : il devient prĂ©sident de la Ligue internationale des combattants de la paix (LICP) et entame une tournĂ©e de deux mois pour cette organisation.
  • 1932 : il n'obtient pas le ralliement de la LICP au congrès d'Amsterdam.
  • 1933 : il est rĂ©Ă©lu au ComitĂ© directeur de la LICP.
  • 1934 : il collabore au Barrage, organe de la LICP.
  • 1935 : il participe Ă  la constitution des Amis des travailleurs Ă©trangers.
  • 1936 : il entre au comitĂ© d'honneur du ComitĂ© de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA) et entre Ă  Radio-Coloniale.
  • 1937 : il dĂ©missionne de son mandat Ă  la Ligue, lui reprochant de ne pas condamner assez fermement les procès de Moscou[1]. Il s'exprime dans la Flèche .
  • 1938 : Ă  Radio-Coloniale, il fait des Ă©missions pacifistes Ă  des heures de grande Ă©coute et participe au Centre syndical d'action contre la guerre.
  • 1939 : il participe au Centre de liaison contre la guerre.
  • 1942 : depuis 1940 jusqu'Ă  cette date, il tient la chronique littĂ©raire et musicale de L'Ĺ’uvre, de DĂ©at, qui indiquera qu'Ă  partir de 1941, il ne se passait pas une semaine sans que Pioch soit dĂ©noncĂ© « comme juif ou franc-maçon ».
  • 1943 : il Ă©crit : « j'avoue mon renoncement, c'est fini, que les hommes accomplissent sans moi leur destinĂ©e ».

Source

Références

  1. Charles Jacquier, La gauche française, Boris Souvarine et les procès de Moscou, Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, Année 1998, 45-2, p. 451-465

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